Dans la poursuite d’une démarche d’accompagnement des marques et entreprises vers un horizon plus vert, The Good a réfléchi aux enjeux que l’année semble leur réserver. Actrices du changement au même titre que les institutions dirigeantes officielles de notre société, elles ne sont plus seulement “encouragées” au virage vert dans l’idée de garder la cote auprès d’un public citoyen engagé et soucieux de l’environnement, mais bien sommées d’y prendre part sous peine de lourdes représailles. Coup d’œil sur un programme du Good à sens unique.
Au risque de paraître un poil cynique, disons tout haut ce que tout le monde pense tout bas : la crise fait la part belle au Good. Pourquoi ? Parce qu’elle aura permis à beaucoup de se rendre compte de l’importance de retourner aux fondamentaux. A la sobriété, au local, à l’humain. Mis en avant la nécessité d’une société plus solidaire. Pointé du doigt le poids de la consommation sur la planète et redonné du sens au mot transition. Dans ce capharnaüm, nombreux sont ceux qui ont dû/pu changer de route, et repartir sur des bases professionnelles plus saines, et plus durables. Malgré l’effondrement de plus d’une économie, la conquête du Good dans l’agenda des politiques comme des entreprises poursuit sa trajectoire. Et si l’année 2020 se voulait décisive sur bien des aspects, il se pourrait que ce soit 2021 qui finalement active de nombreux réseaux. Suite à l’annulation et au report de nombreux événements décisifs visant à mettre en place de nouvelles pratiques liées à une production et consommation plus responsable, faisons le point sur l’agenda politique de l’année à venir. Du Green Deal à la Loi Climat en passant par la COP, les réformes promettent de s’enchaîner.
Côté COP, les trois conventions de Rio, sur le climat, la biodiversité et la lutte contre la désertification verront enfin le jour en 2021, suivies de près par la COP26 climat en Ecosse. Si aucune date n’a encore été fixée pour la COP15 biodiversité de Chine, Emmanuel Macron ouvrait déjà hier en France les festivités via un One Planet Summit consacré à la biodiversité dans le cadre du Congrès mondial de la nature de Marseille. L’idée : attirer l’attention de l’international et montrer à tous que la France connaît ses priorités pour l’année : LE GOOD.
Fin janvier, c’est le Conseil des ministres qui recevra (enfin) le projet de loi Climat issu du travail de la Convention citoyenne, ainsi que la prise de position positive mais risquée d’Emmanuel Macron sur un référendum visant à inscrire la notion de protection de l’environnement dans le premier article de la constitution. Tout sera ensuite de passage au Parlement en mars pour un vote dans les mois qui suivront. A l’international, la directive européenne sur le climat devra quant à elle s’affirmer sur l’objectif neutralité carbone de 2050. Enfin côté Green Deal, la Commission Européenne devra d’ici peu faire ses preuves sur sa stratégie 2030 de réduction des émissions GES, en s’imposant sur les questions de transport et bâtiment, et le cadre de régulation d’émission légal des voitures.
En conclusion, l’agenda politique ne manque pas de promesses à l’égard du good et montre bien l’importance pour les marques et entreprises d’accélérer leur transition sans plus attendre avant de se voir coursées par les dispositifs légaux très prochainement mis en place. Décarbonation, redirection, réduction, restructuration : de la mode à l’alimentation en passant par le construction, le transport ou le tourisme, tous les secteurs devront bientôt se plier à une réglementation qui pense environnement avant rendement. Et c’est tant mieux. L’heure est donc à vos feuilles de route RSE et à vos objectifs chiffrés !