05/04/2021

Temps de lecture : 1 min

[Lectures] Médias : que disent-ils de l’exclusion sociale ?

S’il ne fait aucun doute qu’en 2021 l’économie rime désormais avec écologie, qu’en est-il du social ? En marge du brouhaha de la loi Climat, des innovations à impact et solutions énergétiques écologiques en cascade, l’inclusion sociale et la solidarité doivent aussi se faire entrendre. Pour en parler, faire l’état des lieux et semer des graines, l’historienne spécialiste en questions de journalisme et communication Josette Brun met en page un récit aux voix multiples intitulé « De l’exclusion à la solidarité - Regards intersectionnels sur les médias ».

S’il ne fait aucun doute qu’en 2021 l’économie rime désormais avec écologie, qu’en est-il du social ? En marge du brouhaha de la loi Climat, des innovations à impact et solutions énergétiques écologiques en cascade, l’inclusion sociale et la solidarité doivent aussi se faire entrendre. Pour en parler, faire l’état des lieux et semer des graines, l’historienne spécialiste en questions de journalisme et communication Josette Brun met en page un récit aux voix multiples intitulé « De l’exclusion à la solidarité – Regards intersectionnels sur les médias ». 

« L’intersectionnalité, telle qu’élaborée par les féministes noires dans les années 1980, permet de réfléchir aux rapports de pouvoir dans leur complexe enchevêtrement. Au-delà d’un certain effet de mode, cette éthique est plus que jamais nécessaire pour comprendre le monde, à l’aube d’une décennie marquée par un virus ayant partout exacerbé la violence et les inégalités, et mis en évidence les systèmes de privilèges ». Transposée sur les médias, la notion d’intersectionnalité permet d’explorer les questions de l’inclusion et de l’exclusion médiatiques pour cerner au mieux les attitudes et normes sociétales. 

Dans cet ouvrage, on y décode notamment le traitement réservé au port du hijab dans le sport, aux agressions sexuelles à l’endroit des femmes noires et autochtones, ou encore, de la place de la surdité et des transidentités dans l’espace public. Un recueil qui amène son lot de réponses éclairantes et douloureuses, une rareté dans le paysage des études culturelles et médiatiques francophones.

Au menu, les textes de Alexandra Barbeau et Stéphanie Defoy-Robitaille, Kenza Bennis, Célia Bensiali et Emory Shaw, Karine Bertrand, Nathalie Bissonnette, Gabrielle Caron, Adèle Clapperton-Richard et Catherine Laplante, Geneviève Gagné, Véronique Walsh, Charles Ouellet et Anne-Sophie Gobeil, Laurence Parent et Véro Leduc, Kharoll-Ann Souffrant et Ingrid Guesdon, Marilou St-Pierre, Bochra Manaï et Christopher Lavie Mienandy, ainsi que Valérie Yanick.

Pourquoi le lire ? Que les médias reflètent nos sociétés, ou que la société reflète les médias, les deux sont sans aucun doute intimement liés. Une lecture analytique plurielle du paysage médiatique ne peut que renforcer nos capacités à le faire évoluer. En tant qu’entreprise, il est fondamental de connaître les biais sociaux qui régissent les cerveaux des citoyens consommateurs. Foncez donc en librairie pour vous armer de ces savoirs ! 

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