Après la semaine « tech for good », bienvenue dans la quinzaine « économistes for good ».
Car en quelques jours, c’est la crème de la crème des fées économistes qui se penchent sur le berceau du Good.
Mercredi 23 juin, deux des plus grands économistes français, le nobélisé Jean Tirole et l’ex Chief Economist du FMI, professeur au MIT Olivier Blanchard, remettaient au Président Emmanuel Macron les 500 pages du rapport de leur commission portant sur « Les grands défis économiques de la France ». Ô surprise (enfin, moins pour vous chers lecteurs), les trois grands défis évoqués sont le réchauffement climatique, les inégalités et le vieillissement…Malheureusement déjà réduite au « retour de la taxe carbone et autres mesures impopulaires », la réflexion académique qui est apportée permettra on l’espère de nourrir les réflexions de l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle. Car s’il s’agit d’un travail de prospective sur les défis qui nous attendent à long terme, il pointe néanmoins les risques de l’attentisme des politiques et la nécessité de prendre sans tarder un ensemble de mesures. Des solutions « holistiques » plutôt qu’une solution miracle…le socle d’une refonte en profondeur de nos dogmes économiques (ou à défaut le programme du candidat Macron) ?
500 pages qui seront peut-être lues dans les trains à destination d’Aix en Provence, où se tiennent Les Rencontres Économiques, les 2, 3 et 4 juillet prochain. Là encore, des grands noms de l’Économie – on y retrouve Philippe Aghion et Laurence Boone, membres de la commission Tirole-Blanchard, mais aussi Esther Duflo, Valentina Bosetti, Patrick Artus pour ne citer qu’eux – et près de 350 intervenants débattront des grands enjeux économiques, politiques et sociaux sur le thème « saisir l’avenir ensemble ». 3 grandes questions y seront posées : Comment reconstruire nos sociétés dont la crise a accru les fractures ? Quel nouveau modèle pour le capitalisme ? Comment notre pays peut-il remonter la pente ?
Nous suivrons avec attention ces trois journées de débats et la déclaration finale du Cercle des économistes (organisateur de ces rencontres), afin d’y scruter les solutions et idées des économistes au service du bien commun.