30/08/2021

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Time to act!

Cette rentrée aurait pu être déprimante (au choix, le rapport du GIEC éclipsé par Messi au PSG, la crise Afghane, le temps pourri, …) Mais la semaine dernière nous a apporté une petite lueur d’espoir…

Cette rentrée aurait pu être déprimante (au choix, le rapport du GIEC éclipsé par Messi au PSG, la crise Afghane, le temps digne d’un mois d’octobre, …) Mais la semaine dernière nous a apporté une petite lueur d’espoir… 

Comme chaque dernière semaine du mois d’août se tenaient les Universités d’été des mouvements d’entrepreneurs : celle du MEDEF (renommée REF) qu’on ne présente plus, et Les Universités d’Été de l’Économie de Demain (UEED) du Mouvement Impact France, qui s’installent chaque année un peu plus dans le paysage des rendez-vous incontournables des entrepreneurs.

Petite lueur d’espoir donc, puisque pour la 1ère fois, les hôtes de ces deux rendez-vous étaient respectivement invités à prendre la parole dans l’autre événement. Eva Sadoun, co-présidente du Mouvement Impact France, a ouvert le bal en se rendant à la REF, devant un parterre « préchauffé » par Geoffroy Roux de Bézieux himself, qui dans son discours d’introduction, a rappelé à ses homologues chef.fe.s d’entreprise la nécessité de « changer tout ce que l’on sait faire depuis 200 ans dans le capitalisme, changer nos méthodes de production et inventer le capitalisme décarboné », rien de moins ! Puis, c’est auréolé de ce nouveau discours qu’il s’est rendu aux UEED, où il a appelé à une plus grande régulation, et notamment la mise en place d’un prix du CO2 aux frontières de l’Europe. Un discours aligné avec les propositions des entrepreneurs à impact.

Pour Eva Sadoun, il faut arrêter d’envisager la transformation écologique et sociale comme une contrainte, car « la véritable contrainte c’est celle qui nous force à rester dans le système classique ». Une façon de résumer ce que beaucoup ont exprimé lors de ces UEED : les contraintes doivent changer de camp. Il ne doit plus y avoir de prime « au vice », de prime à polluer ou à produire sans respect du vivant, à l’autre bout de la planète. Au contraire, il faut repenser les aides et les « primes» vers ceux qui s’engagent, et mieux les protéger face au dumping écologique et social…

Un discours peut-être aussi salvateur, à un moment où les entrepreneurs engagés ont un peu l’impression d’être les seuls sur qui repose la transformation écologique et sociale. Pour de nombreux intervenants aux UEED, l’heure n’est plus à l’évitement, au « ne pas forcer, ne pas gêner, ne pas perturber ». L’heure n’est plus de croire que les choses vont changer en douceur, dans une « transition ». N’ayons pas peur des mots. N’ayons pas peur d’inventer un autre modèle de consommation, plus respectueux de notre planète et de ses habitants. Comme Emmanuel Faber l’a dit lors de sa keynote aux UEED, il est temps de changer de narratif : moins de consommation ce n’est pas forcément moins de progrès.

Et pour redéfinir le modèle de compétitivité pour qu’elle soit écologique et sociale, il cite ces 3 actions majeures : changer les normes comptables (pour intégrer les coûts ESG), incentiver les activités qui visent la décarbonation et innover, technologiquement mais aussi socialement, en redonnant une juste place aux acteurs locaux, aux citoyens. 

The Good aura demain un an. En cette 2è rentrée, nous poursuivrons notre mission : celle de partager les initiatives et les solutions innovantes qui contribuent à transformer notre économie vers une économie du Bien Commun. Entrepreneurs, acteurs de l’impact, nos colonnes vous sont ouvertes, tout comme notre Grand Prix de la Good Économie, dont la vocation est de dévoiler au plus grand nombre des solutions durables pour passer à l’action!

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