Sylvain Guyoton, senior vice-président de EcoVadis et Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, ont présenté le 8 décembre dernier les résultats de la 4ème édition de l’étude « Performances RSE des entreprises françaises et européennes – comparatif OCDE et BRICS ». Plus de 80 000 évaluations RSE anonymisées ont été effectuées entre 2015 et 2020 auprès d’environ 50 000 entreprises de toutes tailles dans le monde.
L’étude confirme la 3ème position des entreprises françaises en matière de management RSE ainsi que leur engagement croissant en faveur de l’achat responsable. La France est au coude-à-coude avec les entreprises situéees au Royaume-Uni, en Suède et, nouveauté, en Italie.
Au niveau mondial, sur l’ensemble de l’échantillon Union européenne/OCDE/BRICS, les entreprises françaises, toutes tailles confondues, se classent juste derrière la Finlande (1e) et la Suède (2e). L’Allemagne (15e), premier partenaire commercial de la France, se situe juste en dessous du niveau de la moyenne OCDE (14e). Quant aux Etats-Unis, ils accusent un retard plus important en se plaçant à la 25e place.
Sur le thème Social & Droits de l’Homme, les entreprises françaises sont à la première place et sont également sur le podium des meilleures performances 2020 observées sur les pratiques achats responsables.
Le score global France (54,3/100) est supérieur aux moyennes de l’UE (52,5) et de l’OCDE (51) pour toutes les tailles d’entreprises.
De 2015 à 2020, la France connaît une des meilleures progressions dans l’Union européenne, progression qui s’observe autant sur les Grandes entreprises que celles de moins de 1000 salariés.
19% des entreprises dans l’Union européenne évaluées en 2020 ont un niveau exemplaire pour les enjeux environnementaux et 21% pour les enjeux sociaux, 13% au niveau global.
Quelques semaines avant de prendre la présidence de l’UE au 1er janvier 2022, la France assure un rôle moteur pour l’enjeu Achats Responsables. Elle dispose ainsi d’un atout supplémentaire pour faire adopter la directive sur le devoir de vigilance en matière environnementale et de droits humains dans les chaînes de valeur.
L’objectif ? Démontrer qu’un modèle économique européen est possible, construit sur une transformation responsable des entreprises à l’échelle de leurs réseaux et partenaires.