20/02/2023

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Greenwashing : les secteurs de l’énergie et de la banque concentrent la moitié des conversations 

Twitter et les médias en ligne rassemblent 80% des conversations sur le greenwashing selon une étude Onclusive réalisée en France, Grande Bretagne, Allemagne, Italie et Espagne.

Twitter et les médias en ligne rassemblent 80% des conversations sur le greenwashing selon une étude Onclusive réalisée en France, Grande Bretagne, Allemagne, Italie et Espagne. 

D’après le rapport* « Comment bâtir sa réputation et éviter le greenwashing » d’Onclusive, expert de la veille médias, les secteurs d’activité les plus enclins à faire du greenwashing dans les médias en ligne et les réseaux sociaux sont l’énergie et la banque. Selon cette étude publiée le 3 février, ces deux secteurs concentrent à eux seuls la moitié des conversations en ligne à ce sujet dans les réseaux sociaux et médias français, allemands, anglais, italiens et espagnols. 

D’autres secteurs, tels que la distribution ou encore le secteur de l’alimentaire, sont eux aussi régulièrement passés au crible, chacun représentant environ 15 % des mentions liées au greenwashing dans les médias en ligne et sur les réseaux sociaux. À l’inverse, les secteurs les moins concernés par le greenwashing sont le tourisme, l’immobilier et la construction.  

D’après le rapport d’Onclusive, le greenwashing naît généralement sur les réseaux sociaux, principalement sur Twitter, avant d’être repris par la presse online. Twitter et les médias online concentrent ainsi 80 % des conversations sur le greenwashing.En revanche, les autres réseaux sociaux sont très peu impactés par le greenwashing. D’après l’analyse d’Onclusive, seules 9 % de ces conversations se déroulent sur LinkedIn. Quant à Instagram et Facebook, ils en enregistrent moins de 3 %, et ce taux devient négligeable sur les blogs et les vidéos.  

« Dans les contenus médiatiques, les enjeux climatiques sont désormais connectés aux sujets de société et irriguent le discours. Dans ce contexte, les organisations vertueuses ou tâchant de l’être pourraient communiquer, d’autant qu’à l’avenir elles vont probablement devoir rendre publics des indicateurs nouveaux, non financiers, en matière de pression environnementale », indique Sonia Metché, directrice des études d’Onclusive France. 

Le rapport intégral peut être consulté ici. 

*Méthodologie de l’étude : L’analyse Onclusive s’appuie sur le volume de mentions du mot clé « greenwashing » lié à certaines des plus grandes entreprises mondiales dans les médias des pays suivants : Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Espagne. Cette analyse a été effectuée sur ces trois dernières années afin de comprendre comment les conversations en ligne ont évolué. 

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