Sans surprise, les risques associés au réchauffement climatique sont plus graves que ce qui avait été estimé jusqu’à présent, concluent les experts du Giec dans leur nouvelle synthèse publiée lundi 20 mars, neuf ans après la précédente.
Les années les plus chaudes que le monde a connues récemment compteront parmi les plus fraîches d’ici une génération, quels que soient les niveaux d’émissions de gaz à effet de serre par l’humanité, nous alertent les experts du Giec. Le réchauffement climatique causé par l’activité humaine atteindra 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle dès les années 2030-2035. Cette projection est valable dans presque tous les scénarios d’émissions de gaz à effet de serre de l’humanité à court terme, compte tenu de leur accumulation depuis un siècle et demi.
Le secrétaire général de l’ONU a appelé les pays riches à avancer leurs objectifs de neutralité carbone « aussi proche que possible de 2040« , contre 2050 aujourd’hui en général, pour « désamorcer la bombe climatique« .
Seul espoir : « des réductions profondes, rapides et prolongées des émissions (…) conduiraient à un ralentissement visible du réchauffement mondial en environ deux décennies« , écrit aussi le groupe de scientifiques pour le compte de l’ONU. Leur mise en oeuvre accélérée et soutenue « apporterait de nombreux avantages connexes, en particulier pour la qualité de l’air et la santé« .
On s’y met (vraiment) quand ?