19/06/2023

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L’Uruguay mise sur l’hydrogène vert

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(contenu abonné) L’Uruguay va investir 4 milliards de dollars dans la construction d’une usine destinée à la production d’hydrogène « vert » et de carburants de synthèse, a annoncé jeudi le gouvernement du pays.

L’Uruguay va investir 4 milliards de dollars dans la construction d’une usine destinée à la production d’hydrogène « vert » et de carburants de synthèse, a annoncé jeudi le gouvernement du pays. « Dans ce contexte de transformation énergétique que connaît le monde, l’Uruguay a fait ses devoirs« , a déclaré le président Luis Lacalle Pou depuis la ville de Paysandú, où sera implantée la nouvelle usine, à quelque 400 kilomètres au nord-est de Montevideo. La construction débutera cette année, a précisé le chef d’Etat.

C’est la multinationale HIF Global, spécialisée dans les carburants synthétiques, qui a remporté l’appel d’offres lancé en septembre et auquel avaient répondu plus de 50 entreprises. Elle « possède une vaste expérience acquise au fil des ans » dans le cadre de projets menés aux Etats-Unis, en Australie et au Chili, a souligné dans un communiqué l’entreprise publique pétrolière Ancap. L’usine de Paysandú sera également dédiée à la production de carburants de synthèse, une première en Uruguay.

Aussi appelés « electrofuels » ou « e-fuels », ces carburants de synthèse sont produits en combinant de l’hydrogène, produit à partir de sources décarbonées comme les énergies renouvelables ou nucléaire, et du dioxyde de carbone (CO2), capté dans l’air ou, pour l’instant, dans les fumées industrielles. A Paysandú, 180.000 tonnes d’électrofuels seront ainsi produits à partir de 710.000 tonnes de CO2 captées par an dans des fumées industrielles, et de 100.000 tonnes d’hydrogène vert qui seront produites chaque année sur le site, a déclaré Ancap.

L’hydrogène « gris » apparaît aujourd’hui comme une sérieuse alternative aux combustibles fossiles, sa combustion n’émettant pas de polluants. Mais sa production, réalisée le plus souvent à partir de charbon ou de gaz naturel, est à l’origine d’importantes émissions de CO2. En raison de sa forte empreinte carbone, de nombreux pays commencent progressivement à lui préférer l’hydrogène « vert », dont le modèle économique reste cependant à trouver.

Article réalisé avec l’AFP

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