Cette enquête exclusive réalisée pour The Conversation France par le cabinet d’études George(s) montre des jeunes étonnamment optimistes et résilients, et qui préfèrent agir dans leur sphère privée plutôt que dans l’espace public.
The Conversation France a fait réaliser par le cabinet d’études George(s) une enquête auprès de 1 000 français de 18 à 25 ans, qui montre des jeunes étonnamment optimistes (à 71%) et résilients, et qui préfèrent agir dans leur sphère privée plutôt que dans l’espace public. Les jeunes interrogés déclarent se définir en premier lieu à travers les causes qu’ils soutiennent, principalement d’ordre environnemental et sociétal (gaspillage alimentaire ou défense de l’environnement).
Malgré un contexte difficile, les jeunes sont plus positifs et plus matures qu’on ne le pense face aux défis de demain et se définissent principalement par les causes qu’ils défendent en privilégiant des modes d’action dans la sphère privée plutôt que dans un espace public. Ce sont les principaux enseignements d’une enquête exclusive réalisée en octobre auprès des 18-25 ans pour The Conversation France par le cabinet d’études George(s).
Alors que de nombreux sondages montrent les inquiétudes des parents pour leurs enfants, les jeunes interrogés sont majoritairement optimistes en pensant à l’avenir (71 %) et environ un quart d’entre eux se dit même « très optimiste ». L’étude montre que la confiance exprimée est ancrée dans l’environnement proche: la famille (à 45 %) et les amis (41 %) sont les éléments qui les rendent « très heureux».
Les jeunes interrogés déclarent se définir en premier lieu à travers les causes qu’ils soutiennent, principalement d’ordre environnemental et sociétal (gaspillage alimentaire ou défense de l’environnement).
Mais cet engagement est à la fois personnel et citoyen. Plusieurs formes de « dons » sont mises en avant par rapport au fait de s’engager : aider une personne dépendante ou malade (83 %), donner de son temps en général (80 %), faire des dons d’argent (75%) sont largement cités.
Cependant, les jeunes interrogés par George(s) envisagent leurs leviers d’action dans un cadre familial ou amical plutôt que collectif. En conséquence, la mobilisation ou l’appartenance à un parti politique ou à un syndicat ne représente pas à leurs yeux des preuves fortes d’engagement. Pas plus d’ailleurs que la participation à une manifestation ou la signature d’une pétition. Mais il faut cependant noter que si seulement 16 % estiment que leurs opinions politiques contribuent à dire qui ils sont, 79 % considèrent toujours le vote comme une preuve d’engagement.
Enfin, face au travail, les jeunes sont à la fois très raisonnés et très exigeants, projetant une véritable maturité. Parmi les choses « très importantes » figurent l’ambiance de travail (51 %), la rémunération et les avantages matériels (50 %), le niveau de responsabilité (31 %) et le temps libre (44%). La possibilité d’évoluer (43 %) est jugée plus importante que les valeurs et engagements de l’entreprise (34 %).
« Les jeunes ne sont pas forcément ce que l’on croit… L’étude de The Conversation France bouscule véritablement un certain nombre de préjugés en décrivant une “population” bien moins formatée que ne l’imaginent les générations suivantes. L’approche très pragmatique des jeunes face aux grands enjeux de l’époque et leurs modalités d’engagement font apparaître de nouvelles quêtes de sens qu’il est essentiel de mieux connaître pour mieux les comprendre », analyse Fabrice Rousselot, directeur de la rédaction de The Conversation France.