11/12/2023

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Après la COP28, la guerre aux lobbies fossiles ?

Plusieurs ONG et États regrettent que le compromis proposé lundi 11 décembre par la présidence émiratie de la COP28 n'appelle pas à la "sortie" des énergies fossiles. L'Union européenne et la France ont notamment déclaré que le projet d'accord présenté par la présidence émiratie de la COP28 était "insuffisant", appelant aussi à renforcer l'ambition pour sortir des énergies fossiles.
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Plusieurs ONG et États regrettent que le compromis proposé lundi 11 décembre par la présidence émiratie de la COP28 n’appelle pas à la « sortie » des énergies fossiles. L’Union européenne et la France ont notamment déclaré que le projet d’accord présenté par la présidence émiratie de la COP28 était « insuffisant », appelant aussi à renforcer l’ambition pour sortir des énergies fossiles.

Comme le rappelle dans The Good Jordan Allouche fondateur d’Ecolobby,au moins 2 456 représentants de l’industrie fossile participent à cette COP. Ils n’étaient que 11 en 1995 lors de la COP21 à Berlin ! Si les lobbyistes des énergies fossiles étaient un pays, ils compteraient la troisième plus grande délégation après les Émirats Arabes Unis et le Brésil. Combien sont-ils à défendre les intérêts de la Nature et du Vivant ? Et avec quels moyens ?

Dans un monde plus démocrate, il faudrait plus de lobbyistes comme Jordan Allouche, dont le cabinet s’est spécialisé dans le conseil en affaires publiques dédié exclusivement aux acteurs de la transition écologique. Car s’ils sont pourtant de plus en plus nombreux, ils restent insuffisants face aux mastodontes du lobby pro-énergies fossiles. Il est plus qu’urgent que le marché des lobbies soit mieux régulé.

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