Destinée à porter un message d’espoir et à fédérer de nouveaux publics, cette campagne appelle à changer radicalement de cap pour répondre aux défis climatiques et environnementaux, via trois vidéos inspirées des films de genre.
Greenpeace France a confié à l’agence la chose la réalisation de sa nouvelle campagne de sensibilisation. En mettant en scène de façon décalée des enjeux liés à la pollution plastique, la production de pétrole et la déforestation, ces films proposent des scénarios absurdes mais pourtant inspirés de faits bien réels, et font prendre conscience de la nécessité de « changer le scénario » de la crise actuelle sans plus attendre. Pour mettre en œuvre cette campagne originale et parodique, la chose a conçu trois films de genre pour alerter sur trois enjeux majeurs de la crise environnementale et climatique : la déforestation, la surconsommation de plastique et notre addiction aux énergies fossiles. Déclinés en formats de 20 et 30 secondes, leur réalisation a été confiée à Alexandre Courtès, connu pour ses clips de Justice ou de Kavinsky, et pour la série parodique Au service de la France. Cette trilogie, qui met en scène des faits aussi terrifiants que bien réels, choisit l’humour pour fédérer autour de la nécessité de changer de scénario pour préserver notre avenir. « Le bien commun mérite de grandes idées pour avancer. C’est pourquoi l’agence la chose s’est toujours tenue aux côtés des grandes causes, en concevant des dispositifs de communication capables de transformer les comportements, en engageant des publics variés par la rencontre du sens et d’une forme surprenante. À travers cette campagne, nous invitons à “changer le scénario” avec Greenpeace face à l’urgence climatique. L’originalité de cette prise de parole est que sous l’humour et l’ironie cruelle réside le sens, ainsi qu’une définition positive du rôle de Greenpeace », souligne Charles Flamand, directeur de création de l’agence la chose.
Death Forestation : la déforestation au service de la production de soja
Toutes les deux secondes, l’équivalent d’un terrain de football de forêt disparaît de la surface de la planète, affectant dramatiquement les espèces qui y vivent[1]. Parmi les principales causes, l’augmentation de la demande en soja pour nourrir les animaux d’élevage qui conduit à la destruction de nombreux écosystèmes : au Brésil notamment, des régions entières sont déforestées et remplacées par d’immenses champs de soja destiné à l’exportation. Greenpeace se mobilise contre le fléau de la déforestation et pour la promotion d’une agriculture écologique, respectueuse du vivant.
Plastic Attack : le fléau mondial de la surproduction de plastique
La planète étouffe sous nos déchets plastiques. Cette pollution est visible à l’œil nu, par exemple sur nos plages ou dans nos rues, mais elle nous affecte également de manière bien plus insidieuse, nuisant à notre santé, aggravant les inégalités Nord-Sud, détruisant la biodiversité et alimentant la crise climatique… Greenpeace se mobilise pour l’adoption d’un traité international contre la pollution plastique, qui permette de protéger l’environnement et la santé humaine en mettant fin à la pollution engendrée par le plastique tout au long de son cycle de vie et en réduisant progressivement la production de matières plastiques dans le monde.
Total Love : sortir des énergies fossiles au plus vite
L’industrie des énergies fossiles est responsable de 86 % des émissions de CO₂ dans le monde[2] ! Le pétrole, le gaz et le charbon polluent à chaque étape de leur vie, de leur extraction à leur utilisation en passant par leur transport. Malgré les nombreuses alertes, de nouveaux projets fossiles sont en développement partout dans le monde, et certains pourraient devenir de véritables bombes climatiques[3] en émettant plus d’un milliard de tonnes de CO₂ tout au long de leur vie. Il est urgent d’en sortir. Greenpeace se mobilise partout dans le monde pour mettre un terme à l’expansion des projets des industries fossiles et faire payer les entreprises pétro-gazières pour les conséquences de leurs activités destructrices.
Ces trois films seront diffusés exclusivement via un dispositif digital sur les réseaux sociaux, une campagne display et replay TV.
« À travers ces trois films qui illustrent trois fléaux actuels que sont la déforestation, la pollution plastique et l’impact des énergies fossiles sur le climat, nous souhaitons faire prendre conscience qu’il est urgent de changer le scénario du désastre écologique. Pour écrire une autre histoire, il faut modifier en profondeur les règles de notre système qui aggrave le changement climatique, creuse les inégalités et détruit la biodiversité : sur notre site, nous proposons d’aller plus loin via une large palette d’actions possibles pour que chacune et chacun s’engage avec Greenpeace à construire cet autre scénario pour assurer, à nous et aux générations à venir, un avenir viable», explique Laurence Veyne, directrice de la communication à Greenpeace France.
[1] Source : FAO et PNUE. 2020. La situation des forêts du monde 2020. Forêts, biodiversité et activité humaine.
[2] Rapport du GIEC portant sur la dernière décennie (2021)
[3] Selon des travaux publiés dans la revue Energy policy, on en compte 425 dans le monde, réparties dans 48 pays (2022)