À l’occasion du Sommet international pour l’action sur l’IA, les principaux représentants de la presse française alertent sur l’impact de l’intelligence artificielle générative sur l’avenir du journalisme. L’Alliance de la presse d’information générale, la Fédération nationale de la presse d’information spécialisée (FNPS), le Groupement des éditeurs de contenus et services en ligne (Geste), le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) et le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil), qui rassemblent près de 1000 éditeurs et plus de 3000 titres, appellent les pouvoirs publics à garantir un cadre équitable entre médias et acteurs de l’IA.
Selon ces organisations, la fiabilité et la richesse de l’IA générative ne peuvent exister sans un accès à une information de qualité, produite par des médias indépendants. Or, le pluralisme de la presse, inscrit dans la Constitution, constitue l’un des piliers de la démocratie. Face aux bouleversements induits par l’IA, elles formulent trois exigences essentielles pour préserver une information fiable et protéger le journalisme :
1/ Le respect du choix des éditeurs de presse quant à l’utilisation de leurs contenus comme données d’entraînement, afin de mettre fin au pillage des productions journalistiques.
2/ La traçabilité des sources, permettant aux citoyens d’identifier l’origine des informations générées par l’IA.
3/ Une rémunération équitable des éditeurs de presse pour l’exploitation de leurs contenus, afin de garantir la viabilité économique du secteur.
Dans un paysage médiatique déjà fragilisé, ces conditions apparaissent comme indispensables pour maintenir un journalisme indépendant et assurer un accès à une information fiable à l’ère de l’IA.
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