11/03/2024

Temps de lecture : 1 min

Baromètre Tiime sur l’entrepreneuriat féminin en 2024

Les résultats du baromètre Tiime sur l'entrepreneuriat féminin révèlent une tendance vers l’équilibre paritaire, tout en soulignant un certain manque de confiance en soi chez les femmes.

Les résultats révèlent une tendance vers l’équilibre paritaire, tout en soulignant un certain manque de confiance en soi chez les femmes.

La fintech Tiime, outil de devis et facturation, a mené une enquête auprès d’entrepreneurs français afin de dresser un baromètre exclusif sur la parité homme/femme dans la création d’entreprise. Les motivations fondamentales à entreprendre sont majoritairement partagées entre les hommes et les femmes, avec l’autonomie et la liberté en tête, suivies de près par l’indépendance et l’épanouissement. Cependant, une différence significative apparaît à la quatrième position, où 38% des hommes privilégient l’augmentation de la rémunération, tandis que 48% des femmes optent pour la flexibilité des horaires. Des aspects qui ne vont pas sans rappeler quelques idées reçues : les hommes au travail et les femmes au foyer. 

Le baromètre révèle également que le manque de reconnaissance et de légitimité représente le principal frein à entreprendre pour les femmes, avec un écart considérable de 13 points entre les deux genres (17% chez les hommes contre 30% chez les femmes). Ces dernières semblent en effet plus enclines à se sous-estimer par rapport à leurs homologues masculins, preuve que certains clichés sur leur condition sociale persistent. Bien que la majorité des entrepreneurs se disent épanouis dans leur profession, une disparité de 10 points est néanmoins à déplorer avec respectivement 75,7% d’hommes et 65,2% de femmes satisfaits.

Dans l’ensemble, les résultats de l’enquête sont prometteurs pour l’autonomisation des femmes. Ces dernières ont cependant une grande marge de progression en termes de confiance et d’estime de soi. C’est là que certains dispositifs peuvent jouer un rôle déterminant dans la concrétisation de leur projet”, commente Charlotte Kellerhals, responsable marketing en charge de l’enquête.

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