Aujourd’hui plus de 70% de l’offre alimentaire emballée disponible en rayon dans les surfaces de grande distribution est ultra-transformée. Le champion toute catégorie ? Le cordon-bleu avec pas moins d’une dizaine d’additifs. Ces produits sont nocifs pour l’environnement mais aussi pour notre santé ; ils entraînent de la prise de poids, des maladies chroniques, etc…
Biocoop souhaite changer de trajectoire. L’enseigne s’engage à produire des aliments plus sains pour une alimentation bio toujours plus exigeante.
L’enseigne s’est associée à Siga pour définir plusieurs pistes d’optimisation :
- retirer les poudres à lever avec du phosphate monocalcique dans les biscuits ;
- enlever les amidons dans les soupes, ainsi que dans les sirops de glucose, fructose, sirop de blé, sirop de maïs ;
- rechercher des chocolats sans lécithines ;
- organiser une réflexion autour de la charcuterie et de sa conservation en se passant des sels nitrités ;
- proposer des gammes de confitures sans pectines…
Ensemble, elles souhaitent concevoir des nouveaux produits et reformuler les plus anciens, en supprimant ou limitant au maximum les marqueurs d’ultra-transformation. Biocoop a pour objectif d’ici fin 2022 de proposer une offre de charcuterie sans sel nitrité et aussi un cordon bleu indice Siga 3 contre 7 pour la moyenne du marché. L’indice Siga est un score scientifique qui évalue le niveau de transformation des aliments. Il permet de repérer les aliments ultra-transformés (AUT) sur une échelle de 1 à 7, les 5 et plus étant les plus transformés. Les AUT ont généralement une liste d’ingrédients qui n’en finit pas, ou absents des cuisines ou des vitamines et minéraux ajoutés.