« Vous êtes la démonstration vivante qu’on peut concilier croissance économique et durabilité », a affirmé le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu lors du 70e anniversaire de l’iconique Cocotte-Minute, inventée en 1953 par Seb, groupe familial issu d’un rétameur installé dans ce village du nord de Dijon en 1857. Le bonus réparation, visant à inciter les particuliers à faire réparer leurs produits défectueux plutôt qu’en acheter des neufs, va être « simplifié, élargi et augmenté » dès le 1er janvier, a annoncé vendredi dernier M. Béchu.
Afin de simplifier les démarches, le nombre de réparateurs accrédités, actuellement de 4 300, sera doublé l’an prochain, et les réparations à distance seront incluses dans le dispositif, a précisé le ministre. De plus, le bonus sera élargi avec l’ajout de 24 nouveaux produits éligibles, soit un total de 73. Le critère « casse accidentelle » deviendra progressivement éligible, comme un écran de smartphone ou une poignée de lave-linge.
Pour commencer, 25 euros seront déduits de la facture du consommateur lorsqu’il fera réparer son écran de smartphone cassé. Enfin, le bonus sera augmenté de cinq euros sur plus d’une vingtaine de produits et doublé pour cinq autres : les lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge, téléviseurs et aspirateurs. Le bonus sera également majoré de 20% lorsque des pièces issues de l’économie circulaire sont utilisées pour la réparation.
Enfin la fin de l’obsolescence programmée ?