11/07/2022

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Carenews et KPMG publient les résultats du premier baromètre des directions de l’engagement

Carenews, le média des acteurs de l’engagement et KPMG France, leader de l’audit et du conseil, présentent le premier baromètre des directions de l’engagement qui dresse le portrait de ces nouvelles fonctions structurant l’entreprise. L’étude a été menée auprès des entreprises issues du CAC40 et du SBF120 pour comprendre comment les entreprises peuvent répondre aux défis de demain. 

Qu’elles se nomment directions de l’engagement (42%), de la RSE (30%) ou du développement durable (28%), ces instances chargées de l’intégration des enjeux actuels dans les problématiques des entreprises, se sont affirmées au cours des dernières années, notamment avec la loi PACTE. Cette dernière a accéléré leur développement en structurant le principe de raison d’être adopté par 63% des répondants et en définissant le statut de société à mission qui concerne aujourd’hui 7,7% des directions de l’engagement de l’étude. 

Leur nombre augmente fortement depuis 5 ans avec autant de créations sur cette période qu’au cours des 23 dernières années mais il n’y a pas que cela qui croît. Leur influence stratégique au sein des entreprises s’est également accrue. 67% des directions analysées sont rattachées à la direction générale, 29% siègent au Comex et 17% d’entre elles disposent d’un budget supérieur à 20 millions d’euros. Les profils sont expérimentés, à majorité seniors et féminins. 

Historiquement cogéré par les directions de la communication, des ressources humaines, de la RSE et du mécénat, l’engagement a des missions hétérogènes d’une entreprise à l’autre. Par exemple, les sujets de développement durable sont présents neuf fois sur dix tandis que ceux de diversité le sont moins d’une fois sur deux. Cependant la lutte contre le réchauffement climatique revient dans 37% des cas. 

L’enquête soulève aussi que si les raisons de la création des directions de l’engagement sont claires, les objectifs finaux ne sont pas pour autant alignés avec ces dernières. Ainsi, pour l’essentiel des répondants interrogés, la lutte contre le réchauffement climatique est la principale raison de l’existence de leur direction, alors que la grande majorité d’entre eux est unanime pour dire que l’objectif premier est la cohésion interne au sein de l’entreprise. 

« Les directions de l’engagement se sont fortement structurées ces dernières années, à mesure que la pression liée aux défis sociaux et environnementaux s’est accentuée. Elles disposent aujourd’hui d’une large palette d’outils pour mener leurs actions : outil reporting RSE (72%), fondation d’entreprise (63%), plateforme d’engagement des collaborateurs (54%). Reste qu’elles doivent désormais s’ancrer dans le modèle économique de l’entreprise pour assurer leur pérennité et l’élargissement de leurs ressources dans les années à venir. », commente Guillaume Brault, président et co-fondateur de Carenews.


« L’accélération du développement des directions de l’engagement témoigne du passage à l’action des entreprises vis-à-vis de leur responsabilité environnementale et sociétale. La notion de leur contribution au bien commun désormais inhérente à leur stratégie se traduit par la généralisation des raisons d’être. Chez KPMG France, la création d’une direction de l’engagement s’inscrit dans cette perspective. Elle accompagne notre réflexion collective sur notre raison d’être et notre passage en entreprise à mission, qui nous engagent à accélérer notre action en faveur d’un impact positif dans l’économie et la société. », conclut Séverine Lèbre Badré, Directrice de l’engagement, Membre du Comité exécutif de KPMG France.

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