17/10/2022

Temps de lecture : 2 min

Comment Casino a réduit sa consommation d’énergie

Entre pilotage de la température et de l’éclaire des magasins à distance, déploiement de panneaux photovoltaïques et signature de protocole, les enseignes du groupe Casino suivent un vaste programme en faveur de la sobriété énergétique.

(contenu abonné) Entre pilotage de la température et de l’éclaire des magasins à distance, déploiement de panneaux photovoltaïques et signature de protocole, les enseignes du groupe Casino suivent un vaste programme en faveur de la sobriété énergétique.

Les enseignes du groupe Casino n’ont pas attendu la menace d’un hiver sans chauffage pour se lancer dans un vaste programme de sobriété énergétique. « Le sujet de l’optimisation et de la réduction de consommation de l’énergie, c’est à l’œuvre chez nous depuis une dizaine d’années, assure Melek Figuet, directrice RSE et communication des enseignes CasinoCette démarche s’est renforcée en 2014, année où nous avons été certifiés Iso 50 001 pour le management de l’énergie. » Tout commence avec la mise en place de contrats de performance énergétique, déployés en partenariat avec Green Yellow, une start-up dédiée à l’énergie durable et renouvelable. Ces contrats prévoient une utilisation ultra précise des ressources, selon les besoins, magasin par magasin. « Techniquement, cela signifie que notre prestataire prend la main à distance sur le pilotage de l’installation électrique du magasin et, selon les indicateurs, il décidera de baisser l’éclairage ou la température », explique Melek Figuet. 90 % du parc de supermarchés et hypermarchés Casino (soit près de 450 magasins au total) sont couverts par ce type de contrat. Le groupe s’était fixé une baisse d’au moins 20 % de la consommation d’énergie de ses points de vente : finalement, il a dépassé cet objectif pour atteindre les 25 % en moyenne d’économies d’énergie.

500 000 m2 de panneaux photovoltaïques

En parallèle de ses actions d’efficacité énergétique, Casino a voulu favoriser le recours aux énergies renouvelables. Désormais, 500 000 m2 de panneaux photovoltaïques sont installés sur les toits et sur les parkings des magasins, en réinjection réseau. « Nous avons aussi voulu développer l’auto-consommation, ajoute Melek FiguetAinsi, les sites consomment ce qu’ils produisent sur site. C’est le cas de 26 d’entre eux. Nous avons calculé que l’énergie solaire couvrait en moyenne entre 20 et 25 % des besoins de ces magasins. » Le groupe préfère garder secret le montant de ses investissements, mais souligne qu’il poursuivra ses efforts, notamment en faveur de l’auto-consommation, solution qui doit être déployée sur davantage de points de vente. Les enseignes Casino ont aussi commencé à couvrir leurs entrepôts. Ainsi, dans le Rhône, le site de Corbas compte 14 000 panneaux, soit 80 000 mqui génèrent une puissance de 5 MWc. « C’est la plus grande centrale d’Auvergne Rhône Alpes, assure Magali Daubinet-Salen directrice générale adjointe / distribution Casino FranceLa consommation d’énergie représente une grosse partie de notre empreinte carbone. C’est pourquoi nous avons pris ce sujet en main. Ce sont des actions qui s’inscrivent dans la durée et qui nous permettront de tirer des leçons pour l’avenir. »

Enseigner les écogestes

Mais l’avenir, c’est déjà penser à l’automne-hiver 2022-2023. Signataires du Protocole énergétique de crise porté par la fédération Perifem, les enseignes Casino ont baissé d’au moins 1°C les consignes de température dans les magasins et diminué les éclairages de 50 % en l’absence de clients, pendant le remplissage des rayons. Dans les semaines à venir, d’autres actions seront déployées, comme l’éclairage extérieur strictement limité aux horaires d’ouverture des magasins, le passage à 100 % en éclairage Led des entrepôts ou la fermeture des derniers meubles froids encore « ouverts ». Sans oublier une vaste campagne de sensibilisation auprès de tous les collaborateurs. Que ce soit au niveau du siège, des magasins ou des entrepôts, ils recevront des consignes dédiées, adaptées à leur environnement de travail, pour une meilleure sensibilisation aux écogestes en période de crise énergétique.

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