03/07/2023

Temps de lecture : 3 min

Comment Okaidi sensibilise à la protection des océans

(contenu abonné) La marque de prêt-à-porter pour enfants Okaidi s’est associée à Surf Rider pour organiser un Beach Tour, un tour d’Europe des plages. Y seront proposés des ateliers à destination des enfants et de leurs parents. L’environnement devient une affaire de famille...

(contenu abonné) La marque de prêt-à-porter pour enfants Okaidi s’est associée à Surf Rider pour organiser un Beach Tour, un tour d’Europe des plages. Y seront proposés des séances de ramassage de déchets à destination des enfants et de leurs parents, ainsi que des ateliers ludiques sur le monde marin. L’environnement devient une affaire de famille.

Des pailles, des sprays en bombe, des assiettes en carton, des cannettes, des bouteilles en plastique, des jouets abandonnés… Cet inventaire à la Prévert n’a rien de poétique. Ce sont quelques exemples des détritus ramassés sur la Grande Plage de Biarritz. Début juillet, elle accueille le coup d’envoi du Beach Tour 2023, réalisé par Okaidi en partenariat avec l’association Surf Rider. Durant tout l’été, la marque de prêt-à-porter pour enfants organisera des ateliers et des séances de ramassage des déchets pour sensibiliser les plus jeunes et leurs parents à la protection des plages et des océans. « Ce partenariat est à la croisée d’un double engagement pour la planète et pour les enfants, commente Stéphanie Dubourthoumieu, directrice marketing et digital chez Okaïdi (groupe Idkids). Le Beach Tour permet de renforcer la visibilité sur notre engagement et de toucher nos clients là où ils se trouvent. » Sur chaque plage-étape, un stand accueille librement les familles participantes. Des activités ludo-pédagogiques sont également prévues, elles aussi gratuites, pour mieux comprendre le monde marin et aider à prendre conscience de la fragilité de son écosystème. « Face à tous les défis que nous devons relever pour la planète, cela a un côté anxiogène et les enfants ne sont pas épargnés. C’est pour cela que nous préférons mettre en action, inspirer, donner envie : l’enfant devient lui aussi acteur du changement, mais de manière ludique et optimiste », déclare Stéphanie Dubourthoumieu. Des collaborateurs du réseau Okaidi (880 points de vente dans le monde), en point de vente ou au siège, sont même invités à venir participer à ces stands. « Cela leur permet, à eux aussi, de s’imprégner de la philosophie de ce partenariat », estime Stéphanie Dubourthoumieu.

Des collaborateurs engagés

La collaboration avec Surf Rider a commencé en 2012, à travers notamment les journées Initiatives Océane, auxquelles participaient déjà les collaborateurs d’Okaidi. En tout, durant ces 10 années, plus de 36 tonnes de déchets ont été ramassées. En 2022, l’opération prend une autre ampleur avec la création du Beach Tour. Et en 2023, elle s’invite même sur les plages d’Europe. Onze étapes sont prévues en France, en Espagne, en Italie en Belgique et en Suisse, pour sensibiliser aux bons gestes même sur les rives du lac Léman. « Dès lors qu’il y a un point d’eau, il y a quelque chose à faire », glisse Stéphanie Dubourthoumieu. L’ambition pour l’année prochaine ? « Rajouter des dates dans chaque pays et ouvrir à d’autres destinations comme l’Allemagne par exemple », répond la directrice marketing et digital.

Mesurer pour faire évoluer le cadre législatif

A chaque point du Beach Tour, le but n’est pas seulement de ramasser des déchets, mais d’appliquer tout un protocole. En effet, une fois les sacs remplis, les enfants sont invités à placer chaque détritus dans la catégorie qui lui correspond : les plastiques, les couverts à usage unique, les cannettes, les mégots, etc. Surf Rider procèdera alors à la pesée de chaque catégorie pour évaluer l’importance et la fréquence des différentes typologies de déchets. Et ainsi alerter les pouvoirs publics et espérer faire bouger les lignes par l’instauration de lois, à l’image de la loi Agec interdisant les plastiques à usage unique. « Le partenariat avec Surf Rider, nous souhaitons le renforcer dans la durée, en élargissant l’éventail du dispositif, en le nourrissant d’autres idées », espère Stéphanie Dubourthoumieu, qui souhaite une co-construction dans la durée. Si les associations ont besoin de partenaires fiables, les marques doivent elles construire leur identité, et ce dans le temps long pour que les clients puissent bien l’identifier. Et ainsi grandir tous ensemble.

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