29/01/2024

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Comment Ramdam social lutte activement contre la précarité

(contenu abonné) Une marque engagée qui transforme chaque acte d’achat par un don ? C’est le principe de Ramdam social. Ses cookies, chips...

(contenu abonné) Une marque engagée qui transforme chaque acte d’achat par un don ? C’est le principe de Ramdam social. Ses cookies, chips et sablés sont désormais disponibles dans 80 magasins Carrefour. L’entreprise espère devenir, auprès des consommateurs, une nouvelle référence sur le segment des produits solidaires.

C’est une entreprise qui veut faire beaucoup de bruit, un vrai ramdam. Alors forcément le nom était tout trouvé pour les deux cofondateurs, Julie Boureau et Luc-Olivier Pieret : l’une a travaillé chez Innocent et Happyvore, le second est un ancien de Too Good to go. Ensemble, ils ont voulu créer une entreprise à mission, qui soutient activement les associations. Tel est le point de départ de Ramdam social et de sa marque éponyme. Les produits ont rejoint les linéaires des magasins Carrefour depuis le lundi 22 janvier 2024, mais les deux associés travaillent sur le projet depuis plus d’un an. « Nous avons commencé à y réfléchir début 2023 et nous avons créé l’entreprise au mois de mars, précise Julie Boureau. Nous avions besoin de ce temps pour réunir les partenaires industriels, mais aussi étudier l’impact réel auprès des associations que nous voulions soutenir. Ces dernières devaient être connues du grand public, avec une action claire ». C’est ainsi que Ramdam social a noué un partenariat avec le Secours Populaire de Gironde et de Paris, le Samusocial de Paris et des banques alimentaires. Comment se concrétise son soutien ? Par le versement de 7 à 10 % de son chiffre d’affaires. « Nous voulons qu’il y ait une totale transparence de nos comptes : nos partenaires associatifs sauront combien de produits ont été vendus. De leur côté, ils s’engagent sur une mécanique de dons à chaque versement », assure la cofondatrice. Ainsi, par exemple, un paquet de cookies Ramdam vendu équivaut à une portion de fruits frais distribuée par les banques alimentaires. Même les consommateurs auront accès à cette transparence, car la marque indiquera en temps réel le nombre de dons distribués sur son site internet.

Objectif : 250 000 dons

Ramdam social, c’est actuellement une gamme de 3 produits : chips, sablés et cookies. « Ce sont des articles sur lesquels nous voulions nous positionner dès le début, car ils sont synonymes de partage, de convivialité. Après tout, c’est à l’heure de l’apéritif que l’on refait le monde… », justifie Julie Boureau. Tous sont produits en circuit court auprès de 3 industriels partenaires basés à Manosque (Alpes de Haute-Provence), à Guérande (Loire-Atlantique) et dans les Yvelines. À ce jour, 80 magasins Carrefour les proposent, le géant de la distribution ayant même assuré d’avoir réduit ses marges au minimum. Il s’est aussi engagé à promouvoir les produits par une PLV visible pour donner un maximum de chance à Ramdam social. Cette dernière s’est fixé pour objectif de distribuer 250 000 dons d’ici la fin de l’année et d’accroître sa présence dans 500 magasins Carrefour. « Bien sûr, nous n’écartons pas la possibilité de travailler avec d’autres enseignes, glisse Luc-Olivier Pieret. Mais nous comptons nous développer petit à petit, faire en sorte que la marque soit bien connue et reconnue du grand public. »

Pour assoir sa notoriété et devenir une référence dans le quotidien des Français, Ramdam social réfléchit déjà à d’autres produits. « Nous espérons répondre à d’autres problématiques de précarité, comme celle de l’hygiène ou infantile, annonce Julie Boureau. Des industriels nous ont déjà contactés pour travailler avec nous sur ces projets, que nous envisageons de lancer en septembre ». La petite marque fait déjà beaucoup parler d’elle.

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