François Gemenne, politologue à l’Université de Liège, professeur à Sciences Po Paris et auteur principal du dernier rapport du GIEC était l’invité du 8h20 de France Inter, le 1er novembre dernier. Auteur du livre « L’écologie n’est pas un consensus » aux éditions Fayard, il s’est indigné sur l’antenne rouge de Radio France : « des polémiques se focalisent sur des sujets symboliques qui monopolisent l’attention de la presse et des politiques ». Il a pris pour exemple les vandalismes à base de soupe dans les musées par des militants écolos, qui brouillent les messages.
Quelques jours avant, on apprenait que seuls une trentaine de députés sur 115 inscrits parmi les 577 avaient fait le déplacement à la conférence inaugurale du cycle de rencontres avec huit scientifiques spécialistes du climat et de la biodiversité pour être sensibilisés sur ces sujets.
Alors que la COP27 a démarré –sous une pluie de critiques– dimanche dernier, les espoirs quant aux issus positifs des travaux et négociations sont minces. Comme le rappelle très justement pour The Good, Elsa Bouly, étudiante à l’ENS en charge de suivre les sujets diplomatie, climat et santé publique à la COP27 : « Au sein de notre école, il persiste une forme de lassitude politique et un sentiment de non-attente de ces grands événements où l’on se demande quels seront les impacts sur notre quotidien alors que nous peinons à respecter la trajectoire de 1,5° ».
Et si les solutions se trouvaient du côté de quelques entreprises exemplaires comme Axionable qui a repensé intégralement sa politique d’achats ? (lire notre article ici) Comme le groupe Hyatt qui a développé un programme d’inclusion pour plus de diversité dans ses équipes ? (lire notre article ici) Si elles se trouvaient du côté des associations qui portent à bout de bras des projets utiles comme Emmaüs et sa collecte de dons aux entreprises contre la précarité numérique ? (lire notre article ici)
Tous les médias ne se focalisent pas sur les polémiques. The Good par exemple, se concentre sur celles et ceux qui agissent. Dans la lumière ET dans l’ombre.