Je dis souvent que demain ça ira mieux. Mais parfois, en ce moment tiens, je ne dis rien. Nous sommes (déjà) en 2022 et pourtant. Nous « avançons à reculons » comme le chante si bien Zazie dans sa chanson « Je suis un homme » hyper d’actualité sortie en…. 2007.
C’est vrai quoi. Le féminisme est partout. Dans les livres, dans les rues. Et pourtant en Iran la mort de la jeune Mahsa Amini en a provoqué d’autres en cascades. Elles sont des centaines de milliers à revendiquer la liberté de porter ou non le voile. Aux Etats-Unis, l’avortement est remis en cause, scruté, menacé, déjà quasiment interdit dans certains états comme en Arizona. Cocorico, en France, la parité est toujours une lutte quotidienne. Un chiffre au hasard : seuls 12% des programmes audiovisuels sont réalisés par des femmes, selon l’étude publiée par l’association Pour les Femmes dans les Médias et Audiens le 15 septembre. Et puis la guerre en Ukraine s’éternise, l’inflation grimpe partout, la sécheresse, les incendies, les inondations gangrènent la planète. Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a lancé vendredi 23 septembre un appel désespéré à l’ONU à sauver la planète, suite aux inondations records qui dévastent en ce moment son pays.
Mais en parallèle il y en a aussi qui font (vraiment) en sorte de réparer, regénérer, restaurer. En France, dans deux jours, le collectif permaentreprise sera officiellement ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent adopter ou juste échanger sur cette méthode économiquement viable inspirée de la permaculture. En parlant de collectif, le C40 qui fédère 40 grandes villes mondiales (dont Johannesburg, Beijing, Sydney, Paris, Rio de Janeiro, New York City, Delhi) se mobilise pour financer des quartiers écologiques décarbonés où tout est accessible à pied et à vélo. De son côté, Goodeed continue de développer ses formats et partenariats pour promouvoir la publicité solidaire. Et saviez-vous que le très récent logiciel Urban Print permet à chaque commune de France et d’ailleurs de mesurer gratuitement ses impacts carbone et de flécher ses actions prioritaires pour décarboner ses espaces urbains ?
Si demain ira mieux, c’est sûr, ça sera un peu grâce à eux.