29/10/2024

Temps de lecture : 1 min

Etude AXA Climate sur les enjeux de biodiversité pour le marché de la dette souveraine

Cette étude s'intéresse à l’enjeu que représente la biodiversité pour la valorisation des obligations d’Etat.

AXA Climate publie, en partenariat avec le London Stock Exchange Group, une étude inédite sur l’enjeu que représente la biodiversité pour la valorisation des obligations d’Etat. L’étude révèle qu’ignorer la détérioration du capital naturel et l’érosion de la biodiversité n’est plus une option pour les entreprises. Elles sont en effet confrontées à divers risques, tels que des perturbations des chaînes d’approvisionnement, des rendements agricoles réduits en raison du déclin des pollinisateurs et une vulnérabilité accrue aux catastrophes naturelles.

D’ici 2050, un scénario de statu quo pourrait entraîner une baisse annuelle du PIB mondial de 0,67 %. Cette dégradation du PIB pourrait alors affecter la valorisation des obligations souveraines, via l’évolution des soldes des comptes courants, des taux de change ou des recettes fiscales. A l’inverse, les pays qui travaillent activement à stopper ou inverser la perte de la nature pourraient voir leur solvabilité s’améliorer à mesure que les actifs naturels deviennent plus rares et plus précieux.

De manière surprenante, ces risques et opportunités sont souvent ignorés ou mal-évalués sur le marché de la dette souveraine. Ainsi, pour aider les investisseurs à débuter leur analyse de la nature à un niveau macroscopique et à mieux appréhender les risques qui pèsent sur un pays, l’étude vise aussi à clarifier les principaux concepts liés à la nature ; expliquer pourquoi la nature est d’un intérêt majeur pour les investissements souverains ; étudier différents jeux de données ; et souligner les défis auxquels les investisseurs sont confrontés en matière d’analyse de la nature au niveau des pays.

« La donnée est stratégique pour comprendre l’état de la diversité vivante, ainsi que les menaces qui pèsent sur les espèces clés et leurs habitats. Elle est nécessaire pour évaluer la fragilité des écosystèmes qui fournissent des services essentiels aux économies nationales », explique Geoffroy Dufay, coauteur de l’étude et responsable des produits et activités de conseil Nature chez AXA Climate.

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