Étude BackMarket : Tech et reconditionné, une prise de conscience, pas à n’importe quel prix
Back Market a mené une étude internationale, aux côtés de l’institut de sondage IPSOS, pour confronter la conscience écologique grandissante des consommateurs à leurs habitudes en faveur d’une consommation plus durable et leur rapport aux produits technologiques.
Back Market a mené une étude internationale, aux côtés de l’institut de sondage IPSOS, pour confronter la conscience écologique grandissante des consommateurs à leurs habitudes en faveur d’une consommation plus durable et leur rapport aux produits technologiques.
Back Market a mené une étude internationale, aux côtés de l’institut de sondage IPSOS, pour confronter la conscience écologique grandissante des consommateurs à leurs habitudes en faveur d’une consommation plus durable et leur rapport aux produits technologiques : différences par pays, comportement d’achat, motivations et freins à lever… Menée auprès de 10 000 personnes réparties dans 5 pays (Royaume-Unis, Allemagne, France, Espagne et Etats-Unis), l’étude lève le voile sur l’engagement réel des consommateurs : alors que l’inquiétude environnementale grimpe avec un tiers des répondants se déclarant éco-anxieux, la quête aux économies passe tout de même devant la conscience écologique pour deux tiers des personnes interrogées, à fortiori dans un contexte marqué par l’inflation.
Les Français : grands champions de la consommation durable ?
En 2023, la réparation semble désormais s’inscrire dans les usages avec 80% des Français qui déclarent être enclins à réparer leurs appareils électroniques lorsqu’ils tombent en panne (contre 64% des Américains, 68% des Britanniques, 70% des Allemands et 78% des Espagnols). Une tendance accentuée chez les 25-34 ans (84%). Cet engagement pour la longévité des équipements tech grâce à la réparation positionne la France en avance sur les autres pays. En effet, 1 Français sur 2 considère la réparation comme l’une des habitudes les plus faciles à adopter dans sa vie de tous les jours. Pourtant, 40% des Français n’ont jamais entendu parler du bonus réparation, lancé en décembre dernier, et seulement 9% en ont déjà profité.
Si la durabilité des appareils marque des points avec 70% des Français qui déclarent avoir déjà envisagé le reconditionné (contre 62% des Espagnols, 65% des Allemands, 66% des Américains et 69% des Britanniques), il reste encore plusieurs marches à gravir pour que le reconditionné devienne coutume dans les foyers. En effet, alors qu’ils semblent beaucoup plus matures sur les secteurs de l’alimentaire et de la mode, 4 Français sur 10 ne se disent pas prêts à modifier leurs habitudes de consommation dans la tech. Pourquoi ? Un tiers d’entre eux pense que cela n’aurait pas un impact significatif et un autre tiers pense que les solutions durables sont plus chères. Deux indicateurs forts qui illustrent la méconnaissance des consommateurs sur le reconditionné. Pourtant, un smartphone reconditionné c’est 91% d’émissions de CO2 en moins et c’est, en moyenne, 34% moins cher qu’un smartphone neuf.
“Si encore la majorité des consommateurs Français qui achètent du reconditionné le font pour le prix, la proportion le faisant pour des raisons environnementales augmentent et c’est une très bonne nouvelle. La fascination collective pour la sortie des produits neufs est en train de progressivement décliner au profit d’une conscience croissante que notre boulimie du neuf doit s’arrêter. Il y a donc encore du travail, et en tant que leader sur cette filière, il est de notre mission de continuer de montrer au grand public en France et dans le monde entier qu’une autre alternative plus durable estpossible”, analyse Amandine Durr, chief product officer (CPO) chez Back Market.
Smartphone : des habitudes différentes
S’ils représentent 70% des produits achetés sur la plateforme Back Market, l’étude observe un rapport au smartphone singulier avec des usages qui dénotent des autres catégories de produits. Là où, de nature, les Français ne sont pas en recherche permanente de nouveautés (seulement 12% d’entre eux sont impatients de la sortie annuelle d’un nouveau produit tech), pour les smartphones c’est différent : 30% des consommateurs déclarent avoir changé leur dernier smartphone seulement pour avoir une version plus récente, alors que le précédent marchait encore correctement. D’ailleurs, 1 Français sur 6 possède son smartphone actuel depuis moins de 6 mois. L’illustration d’un besoin de changement régulier sur cette catégorie de produits où réparer plutôt que racheter n’est pas encore la norme : encore 20% des Français ne pensent pas à l’option réparation lorsque leur smartphone tombe en panne (un chiffre qui dépasse même les 30% chez les 45 ans et plus) et 14% y pensent mais préfèrent tout de même opter pour un appareil neuf.
Un contexte inflationniste qui fait prévaloir les raisons économiques à la conscience écologique
La production massive de nouveaux appareils technologiques est catastrophique pour la planète et 75% des Français sont conscients des effets sociaux et environnementaux négatifs causés par cette course à la surproduction et à la nouveauté (contre seulement 43% des Américains et 51% des Britanniques). D’ailleurs, près d’1 Français sur 2 considère la tech comme le second secteur le plus pollueur et le positionne même devant les secteurs de la mode, de l’alimentaire et de la banque. S’ils semblent être impliqués en faveur de la durabilité de leurs produits high-tech et sensibilisés à l’impact du secteur, nous pouvons à l’évidence penser qu’ils le font pour des raisons environnementales… Et pourtant !
La première motivation des consommateurs à opter pour le reconditionné est en fait économique : 62% des Français placent le coût en top position (+6 points par rapport aux Espagnols), loin devant les raisons environnementales qui motivent seulement 24% des Français (-18 points par rapport à l’Allemagne). Un moteur financier qui se retrouve aussi dans le renouvellement des équipements technologiques : près d’un tiers des Français déclarent attendre les offres/promotions pour changer leurs appareils électroniques. Dans la course à l’économie, les jeunes prennent la tête du classement (68% des 16-34 ans). Des indicateurs cohérents avec le profil des consommateurs Back Market qui sont 40% à être dans une situation précaire (chômage, études, temps partiel…)
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