Etude Sortlist : 60 % des utilisateurs de la gen Z attendent des marques qu’elles parlent de santé mentale
Sortlist a publié l'étude marketing "Santé mentale & Réseaux sociaux" dans laquelle elle questionne à la fois la génération Z et les chefs d'entreprises...
Sortlist, plateforme de mise en relation B2B, a publié début 2024 l’étude marketing « Santé mentale & Réseaux sociaux » dans laquelle elle a interrogé à la fois la génération Z, vrais connaisseurs du monde digital et les chefs d’entreprise qui ciblent ce groupe démographique sur les réseaux sociaux. L’étude a été réalisée du 30 octobre au 3 novembre 2023 au Royaume-Uni, en Espagne, en Belgique, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas.
On découvre notamment que 1 entreprise sur 3 ne tient pas compte de la santé mentale lorsqu’elle publie sur les médias sociaux… alors que 60 % des utilisateurs de la génération Z attendent pourtant des marques qu’elles s’emparent activement de ces sujets.
Un énorme décalage entre les attentes de la génération Z et les pratiques des marques
Selon une enquête récente réalisée par Deloitte, près de la moitié des membres de la génération Z déclarent que les réseaux sociaux leur donnent un sentiment de solitude et d’inadéquation, et les poussent à avoir une présence en ligne. Une tendance qui est confirmée par l’étude réalisée par Sortlist :
46 % des jeunes se sentent stressés (dont 14% « tout le temps ») ;
Près de 2 sur 5 estiment que leur santé mentale est mauvaise ou très mauvaise (ce qui est supérieur à toutes les autres générations)
Une situation qui est directement liée aux réseaux sociaux : 58 % y consacrent au minimum 1 à 2 heures par jour (là encore, il s’agit d’un record par rapport aux autres générations). Pourtant, 20 % des utilisateurs y ont vécu au moins une expérience négative liée au FOMO (la peur d’être exclu), à l’image corporelle ou à l’estime de soi.
Les entreprises négligent encore trop souvent ces sujets… au risque d’être boycottées
42 % des entreprises ne réfléchissent pas à la manière dont leurs contenus sur les réseaux sociaux peuvent affecter la santé mentale ;
50 % des utilisateurs de la génération Z pensent que les marques qui luttent pour la santé mentale le font « pour la forme » ;
Près d’un tiers des entreprises utilisent le FOMO comme tactique de marketing sur les réseaux sociaux.
Cette inertie des marques a des conséquences concrètes : 54% des jeunes de la « Gen Z » vont les boycotter… alors qu’ils seraient prêts à payer 49 % de plus si elles soutenaient authentiquement leur santé mentale.
Des attentes claires concernant les bonnes pratiques à mettre en place
La Génération Z souhaite que les marques s’engagent et agissent concrètement pour préserver leur santé mentale en :
Mettant en place une modération des commentaires pour filtrer les discours haineux et les brimades (62 %) ;
Étant réalistes concernant les objectifs annoncés par leurs produits (43 %) ;
Travaillant avec des experts de la santé mentale (36 %).
L’étude Sortlist montre que les pratiques les plus utilisées par les marques sont aussi celles qui sont le plus rejetées par la génération Z. Par exemple, les jeunes expriment une hostilité face aux images corporelles irréalistes (25 %) et plébiscitent les modèles diversifiés dans leurs publicités (29 %). Pourtant, 63 % des entreprises continuent à privilégier les mannequins les plus beaux pour leurs campagnes marketing.
« Les entreprises qui protègent la santé mentale de leurs followers sur les réseaux sociaux se démarquent et créent la différence ! Certaines ont déjà pris une longueur d’avance : Lush Cosmetics par exemple a fermé ses pages Instagram et Facebook en 2021 en estimant que ce n’était pas le meilleur endroit pour ses clients », souligne Sortlist dans un communiqué.
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