Dans le flux continu de nouvelles peu réjouissantes qui font de 2020 une année cacophonique, un signal faible retient notre attention. A en croire les annonces d’investissements faramineux en cascade, il semblerait qu’un marché luxuriant obtienne de plus en plus les faveurs des gros portefeuilles. Lequel est-il ? Le Good, assurément.
Après Marie Ekland, figure de proue du capital-risque français spécialisée dans le financement de start-up, cofondatrice du fonds d’investissement Daphni et désormais à la tête du projet 2050, c’est au tour de Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Moez-Alexandre Zouari d’annoncer la création de 2MX Organic, une société qui réalisera des acquisitions dans la production et la distribution de biens de consommations durables. L’ambition est de devenir leader européen de la consommation responsable en inventant le marché de la distribution de demain. Pour ce faire, une levée de fonds de 250 millions est envisagée avec une clause d’extension à 300 millions.
Au regard du parcours de Marie Ekland, rien de surprenant. L’entrepreneuse de la French Tech a toujours
eu l’intention d’investir son temps comme son argent dans des projets porteurs de sens.
Mais quand on voit Arthur Auboeuf et ses 5 cofondateurs lever 1 milliard d’euros pour sauver la planète en lançant Time For The Planet, on se réjouit. Pourquoi ? Parce que cela montre bien que les curseurs du rentable se déplacent et répondent positivement à la question que la rédaction se pose depuis un moment : le capitalisme responsable est-il possible ?
Loin d’être les mécènes d’un nouveau monde, ces investisseurs agiles et stratégiques savent où capitaliser : là où l’avenir est. Après la conquête du numérique et de l’espace, celle du Good ?