Il a fleuri comme les bourgeons en ce joli printemps : le mot « greenhushing » est désormais sur toutes les lèvres. L’équivalent en français d’écosilence ou mutisme vert, il prend le contre-pied du « greenwashing ».
Malheureusement, chères entreprises, et ce n’est pas une bonne nouvelle pour vous. Avant, on vous reprochait d’en dire trop et surtout mal sur vos actions durables. Maintenant, l’inverse est valable aussi. Oui, ne PAS parler de vos actions responsables peut aussi vous être reproché, pour être partisanes de la stratégie du « pas vu, pas pris ».
Alors que faire pour communiquer ni trop ni pas assez ? En fait, la question ne doit pas être posée comme ça et a, au fond, peu d’importance. Ce n’est pas une question de quantité mais bien de qualité. Oui aujourd’hui, il FAUT communiquer sur vos actions RSE (et pas sur vos objectifs), déjà parce que vous êtes toutes obligées d’agir et puis parce que toutes vos parties prenantes et vos clients en premier lieu, vous le demandent. Donc comment s’y prendre ?
Concrètement, les communicants responsables recommandent -dans les articles et forums de The GOOD- de ne pas parler pour ne rien dire mais pour informer sur vos actualités utiles. Facile à dire. En fait, la communication doit être le reflet de la stratégie et des actions RSE de l’entreprise, portées sur l’ADN de celle-ci, et non sur des activités annexes peu impactantes. C’est là toute la subtilité de ce débat.
Parlez de vos VRAIS efforts et de vos PROGRÈS, mêmes s’ils ne sont pas parfaits. Mais parlez aussi de vos ERREURS. Et le tout, avec MODESTIE. Vous serez probablement qualifiées cette fois de « green championnes ».