Chaque mois, un.e membre du collège des Directeurs du Développement Durable partage avec la communauté de The Good son chemin vers l’impact. Quels ont été ses déclics ? À quels enjeux il/elle est confronté.e dans son quotidien professionnel ? Quelles sont ses fiertés ? Cette semaine, c’est Guillaume Léonardon, Directeur Qualité Hygiène Sécurité Environnement & RSE de Hexis S.A.S, qui prend la plume pour nous partager son expérience.
Affirmer que la question du développement durable a depuis toujours été au cœur de mes préoccupations serait feindre. Comme beaucoup d’êtres humains à l’échelle mondiale, j’étais néanmoins persuadé très tôt que la situation environnementale est plus encline à la négativité qu’à la positivité.
Mais le savoir et en prendre conscience sont deux choses tout à fait différentes. Il est assez difficile d’expliquer une prise de conscience qui a lieu sans réel déclic. Je n’ai pas vu, lu ou entendu une phrase, un élément qui m’a marqué et fait réaliser que l’on allait atteindre un point de non-retour. Si je devais identifier un tournant dans mes pensées en faveur de la protection de l’environnement, c’est bel et bien le long métrage de Davis Guggenheim « Une Vérité qui dérange » qui marque une réelle prise de conscience. La préoccupation environnementale est alors venue progressivement, certes par conviction, mais également par l’omniprésence de l’information vis-à-vis de ce sujet ô combien important.
A 22 ans, j’étais à la recherche d’une réponse à une question bien trop banale : que veux-tu faire de ta vie ? J’étais alors étudiant et guidé par l’envie d’indépendance. J’ai entamé un Master Qualité Hygiène Sécurité Environnement (QHSE) et cherché à développer mes soft skills en entreprise par le biais de l’apprentissage. C’est de cette façon que j’ai commencé à évoluer chez HEXIS SAS. À cette même période, je me concentre sur la question du changement et de l’évolution des pratiques dans l’industrie de la plasturgie.
Depuis 10 ans, je constate une augmentation significative des sollicitations de nos différentes parties intéressées internes et externes (notamment clients et organismes financiers) autour des notions de durabilité, de responsabilité sociétale et de communication durable.
C’est ainsi que j’ai compris qu’il fallait agir, et agir à tous les niveaux de la structure, tant pour l’aspect commercial, qu’au niveau du capital humain et de la fidélisation à l’entreprise. La transition s’est faite plutôt naturellement ; il est capital d’être conscient de l’évolution rapide des modes de pensée et d’action. Pour répondre à une demande sensée en pleine expansion, il était nécessaire de créer au sein d’HEXIS un nouveau poste dédié à la RSE au sens large du terme. Chose faite sous l’impulsion marquée de ma Direction Générale représentée par Caroline MATEU (Présidente) et Clément MATEU (Directeur Général).
Dans un contexte de très forte évolution des métiers, imbriqué dans une société post-crise plus responsable, la RSE doit devenir LA stratégie de l’entreprise et non plus une stratégie à envisager et à considérer. L’industrie chimique ne doit pas être mise de côté, bien au contraire. Il est possible et même impératif de lier cette typologie d’industrie à un processus de décarbonation, modèle lancé par HEXIS SAS pour atteindre des objectifs concrets d’ici 2050.
Cette démarche de croissance responsable est avant tout guidée par une évolution des mentalités qui favorise la présence et l’implication du capital humain. Notre stratégie s’est donc formée autour d’une communication durable alimentée par le progrès humain où chacun amène sa pierre à l’édifice. J’assimile la RSE chez HEXIS à une pierre brute, prête à être polie par l’ensemble des collaborateurs, car la RSE est certainement l’outil parfait pour créer de la transversalité et de la pluridisciplinarité : clé de la réussite. Pour faire mieux et plus durable dans le business du futur, la transparence est le maître mot. Faire ce que l’on dit. La mise en place d’une démarche constitue la fondation d’un cheminement d’idée mais c’est l’action qui crée le progrès.
Nous nous mobilisons, chaque jour, à participer à un engagement plus durable. On apprend, on entreprend, on écoute, on s’inspire, pour essayer de toujours mieux faire et d’améliorer chaque jour un peu plus notre démarche ; toujours avec le même dessein : abandonner dans chaque secteur l’économie linéaire en faveur de l’économie circulaire. Pour ce faire, chaque partie prenante a son importance, il ne faut jamais négliger le facteur interne au profit du facteur externe puisque c’est en agissant, chacun à son échelle, que les circonstances changeront réellement.
Quant à la question de développement durable, il n’y a pas de concurrent, seulement des alliés : c’est là que réside le secret. C’est ensemble, à travers la coopétition, que l’on trouvera des réponses aux questions sociétales et environnementales.
Ce n’est pas nouveau, il y a nécessité d’agir : les questions et enjeux du développement durable passent par le partage de savoir car, j’en suis persuadé, la transmission est la clé de l’évolution.