08/05/2023

Temps de lecture : 4 min

« La raison d’être de 366 sera incarnée par des investissements concrets », Bruno Ricard (366)

(contenu abonné) Le directeur général adjoint marketing, études et communication de la régie publicitaire 366 nous livre les coulisses de la stratégie, des actions et résultats RSE de son entreprise dédiée à la commercialisation publicitaire...

(contenu abonné) Le directeur général adjoint marketing, études et communication de la régie publicitaire 366 nous livre les coulisses de la stratégie, des actions et résultats RSE de son entreprise dédiée à la commercialisation publicitaire des espaces de la PQR, aux inventaires audio (podcasts) et vidéo (VOL), aux télévisions locales avec 366TV. Zoom sur cette régie -aux 100 M€ de chiffre d’affaires en 2022- qui opère une offre permettant de toucher chaque jour 20 millions de personnes et chaque mois 43 millions de français, soit plus de 80% de la population française.

The Good : La régie 366 dévoile le 10 mai sa raison d’être. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Bruno Ricard : Oui nous avons été accompagnés pendant trois mois par la société Holisteam pour réfléchir et définir notre Raison d’être qui est : « mobiliser les énergies positives pour supporter l’information et le pluralisme dans les territoires ». Cette vocation traduit la conscience importante des salariés et actionnaires de 366 d’œuvrer pour un but principal consistant à défendre le maintien d’une information locale fiable et professionnelle dans tous les territoires, dans chaque commune française, quels que soient les médias : print, digital, télévisions locales… Avec près de 6000 journalistes, la presse quotidienne régionale emploie aujourd’hui une carte de presse sur cinq en France et une carte de presse sur trois en régions. Dans un contexte de fake news, de deep fake, d’influences et de faux comptes sur les réseaux sociaux et de l’IA générative, il est plus que jamais indispensable de défendre un modèle d’information basé sur le journalisme et de défendre sa pluralité et son existence en matière d’information locale, la plus attendue par les Français et la plus utile au quotidien. La Raison d’être de 366 sera incarnée dans les mois qui viennent par des investissements concrets qui pourront être logés dans un fonds de dotation. L’écriture de nouveaux formats digitaux, la mise en avant des contenus les plus innovants ou le financement d’initiatives économiques ou universitaires sont éligibles à un soutien de 366.

The Good : La régie 366 est labellisée Positive Company, cela vous sert de boussole RSE ?

Bruno Ricard : Tout à fait. Nous sommes devenue la première régie française labellisée Positive Company en juin 2021, entraînant avec nous les plus grands éditeurs de presse quotidienne régionale : le groupe EBRA en novembre 2021, SUD Ouest en janvier 2022,  Ouest France en avril 2022, l’Alliance de la presse d’information générale en octobre 2022, le groupe La dépêche du Midi en février 2023, le Télégramme en mars 2023 et le groupe Rossel La Voix au premier semestre 2023. Nous avons renouvelé notre certification Positive Company en décembre dernier, valable jusqu’en juin 2024. En tout, nous avons effectué trois audits RSE en 2021, 2022 et 2023 sur cinq sujets : l’activité (modèle d’affaires et innovation, enjeux, risques et opportunités, raison d’être et valeurs, stratégie RSE), la gouvernance (partage de la décision, égalité professionnelle, rémunération et partage de la valeur), le social (satisfaction des salariés, télétravail et déconnexion, santé et sécurité, handicap, gestion des effectifs, formation et mobilité, dialogue social), l’environnement (climat et GES, énergie, éco-conception, biodiversité et économies d’eau, transport et mobilité, santé et environnement, numérique) et le sociétal (mécénat, relations écoles, éthique des affaires, protection des données /RGPD, achats responsables, communication et marketing responsable, satisfaction des lecteurs, dialogues parties prenantes et mesure d’impact).  

The Good : De quoi se compose la stratégie et les actions RSE de 366 ?

Bruno Ricard : Nous avons une vision à 360°. L’histoire des entreprises de PQR oriente la RSE sur trois sujets principaux : le social, l’environnemental et l’implantation locale. En tout, 90,9 % des entreprises de PQR ont défini leur démarche RSE dans les deux dernières années. De plus, 58,3% des entreprises ont nommé des référents et un comité pour piloter la stratégie RSE et suivent des objectifs dédiés. Au-delà des labellisations « métier » obtenues depuis des dizaines d’années (Imprim’vert, PEFC, etc) la presse quotidienne régionale s’oriente à présent vers des labellisations environnementales (BEGES) et RSE avec le process de labellisation de « Positive Workplace ». Quelques chiffres : 91,6% des éditeurs de PQR sont labellisés Imprim’Vert. La PQR supprime progressivement tous les emballages plastique : objectif zéro atteint au 1er janvier 2022. Les journaux de PQR sont fabriqués avec des fibres recyclées, biosourcées, certifiées PEFC / FSC : 79% du papier est issu de la filière du papier recyclé et 21% issu de forêts durables certifiées PEFC). 58% des entreprises de PQR utilisent des serveurs informatiques responsables et locaux. Par ailleurs, au second semestre 2022, nous avons créé un comité RSE au sein de 366 et recruté une responsable RSE, Hayat Akli, notamment formatrice à la Fresque du climat pour tous nos 95 collaborateurs en 2023. De plus, notre opération « En Quête de demain » réalisé avec Sparknews, met en avant des articles de nos médias mettant en avant des solutions en faveur de la transition écologique.

The Good : Pouvez-vous nous en dire plus sur les solutions et offres engagées de 366 à destination des annonceurs ?

Bruno Ricard : 366 a mis au point au T4 2021 un calculateur carbone développé par l’agence conseil en développement et communication écologique DK, dont le Comité scientifique est présidé par Fanny Pénet, vice-présidente de l’association Bas Carbone. Le calculateur, intègre les BEGES des groupes de PQR ainsi que les caractéristiques de diffusion print et digital de chaque éditeur : il permet une mesure de l’impact carbone des campagnes publicitaires print et digitales opérées par 366. L’outil fournit par une boîte à outils de solutions pour réduire l’impact environnemental, soit via l’éco-conception, soit via l’allégement de la diffusion des messages. La partie digitale respecte le référentiel et les recommandations du SRI, notamment la prise en compte de l’ACV. Nous avons mis au point des offres digitales optimisées bas carbone adapté aux dispositifs display mais aussi vidéos. Notre nouveauté : le dispositif de contribution carbone volontaire : pour chaque tonne de CO2 émise par la campagne d’un annonceur dans les supports de 366, 28 euros sont reversés à un projet local de décarbonation sélectionnés avec notre partenaire INUK.

Allez plus loin avec The Good

The Good Newsletter

LES ABONNEMENTS THE GOOD

LES ÉVÉNEMENTS THE GOOD