Le 7 novembre 2024 a marqué le lancement officiel de l’Observatoire des Médias sur l’Ecologie, un outil inédit de mesure et de suivi du traitement médiatique des enjeux environnementaux au Théâtre de la Concorde à Paris. La soirée a débuté par la présentation publique des premiers résultats de l’Observatoire, puis a été suivie d’une table ronde sur le rôle des médias dans la prise de conscience des crises écologiques.
L’objectif de l’observatoire des médias sur l’écologie : « mesurer la part des sujets écologiques dans les programmes d’information des médias audiovisuels. Il fournit des données objectives, fiables et unifiées au grand public pour lui permettre d’analyser comment les médias traitent des questions écologiques. »
L’Observatoire précise sur son site que : « Les Français s’informent encore largement via les médias traditionnels, en particulier la télévision et la radio (ARCOM, 2023). Le journal télévisé demeure le premier moyen d’information de la population. Les thématiques liées à l’environnement, le climat, et l’écologie figurent parmi les principales préoccupations des Françaises et des Français. Pourtant, selon l’ARCOM, ce sont sur ces sujets qu’ils-elles se sentent le moins bien informé-e-s« .
L’an dernier 35 % des Français estimaient que l’on n’avait pas assez parlé du dérèglement climatique dans les médias, selon le baromètre de la confiance dans les médias de La Croix.
De plus en plus de grands media s’engagent à former les journalistes sur ces sujets, comme précisé dans la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique signée en 2022 par 1 800 journalistes, en leur nom et des dizaines de rédactions. Des organismes comme Reporters Sans Frontières et des instituts de presse proposent aujourd’hui des ateliers et des formations aux journalistes en activité, leur fournissant les outils nécessaires pour aborder de manière critique les politiques RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).
