L’impact environnemental de nos activités numérique – chaque jour croissant – ne peut plus être ignoré. Les groupes de presse quotidienne régionale ont pris le problème à bras-le-corps et agissent sur tous les leviers à leur disposition pour s’inscrire dans une logique de sobriété numérique maximale.
Les groupes de presse quotidienne régionale (impliqués collectivement dans le programme RSE baptisé Impact 2021 initié par 366) s’engagent en faveur de la sobriété numérique.
Ainsi 55 % des groupes de PQR ont une politique d’incitation à la sobriété numérique. Celle-ci passe en premier lieu par la gestion du matériel, 75 % de l’impact environnemental du numérique se concentrant sur la phase de fabrication des équipements (source : services du Premier ministre, Numérique et environnement, 2021). La plupart des groupes de PQR se sont dotés d’une charte informatique responsable pour sensibiliser leurs collaborateurs à l’allongement de la durée de vie des équipements informatiques. De plus en plus d’éditeurs mettent place des mesures telles que l’analyse poussée des besoins réels d’un salarié lors de sa prise de poste, des efforts sur la réparation des ordinateurs et smartphones, ainsi que le don de matériel usagé ou en panne. Parmi les entreprises de PQR auditées lors du bilan RSE réalisé par Positive Workplace, 36 % ont une politique d’achats de matériel informatique reconditionné. Certains groupes de PQR favorisent le choix de téléphones mobile à double carte SIM (pour éviter que leurs salariés ne soient obligés d’avoir deux smartphones) ou réfléchissent à permettre l’utilisation du matériel personnel quand cela est possible.
Autre initiative répondant à l’ADN du média, 58% des titres de PQR ont réduit leur impact numérique en ayant recours à des serveurs informatiques locaux et responsables. Enfin, plusieurs éditeurs instaurent auprès de leurs collaborateurs des routines de suppression des mails et fichiers obsolètes. Sipa Ouest-France a ainsi édité une fiche pratique indiquant les éco-gestes permettant de réduire efficacement l’impact de ses mails sur le bilan carbone de l’entreprise.
Enfin, la PQR agit aussi indirectement sur l’impact numérique induit par ses activités auprès de ses lecteurs : elle développe au maximum l’éco-conception des sites web et applications digitales, comme la configuration en mode sombre par défaut par exemple.
Last but not least, la régie 366 a déployé des offres numériques bas carbone élaborées en tenant compte des valeurs observées par sa calculette carbone (opérateur : DK) et permettant de diviser par deux l’impact carbone des campagnes digitales de ses annonceurs !
La sobriété numérique est l’affaire de chacun ; des éditeurs aux annonceurs… en passant par chacun d’entre nous.