Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les débats sur l’écologie sont de plus en plus énervés. Vincent Lindon s’époumone dans C’est à Vous sur France 5, la Toile s’enflamme contre Mbappé et Galtier qui se moquent du TGV et se retrouvent en Une de Libé, les tweets fusent sur le refus de taxer les superprofits, Eric Cantona annonce qu’il va boycotter la Coupe du Monde de football au Qatar et d’autres en font de même en hurlant au scandale. Et j’en passe des meilleurs.
En parallèle, sur Tik Tok, le hashtag #QuietQuitting a été partagé plus de 17 millions de fois depuis le début du mois. Il prône le retour du bien-être au boulot en ne faisant plus du travail une priorité. Cette philosophie de la « démission morale » est partagée par la GenZ mais pas que. Et puis la semaine de 4 jours et le télétravail sont à la mode (pas encore chez vous ?). Enfin, dans son dernier essai « Ralentir ou périr » paru chez Seuil le 16 septembre dernier, le (jeune) économiste pro-décroissance Timothée Parrique termine son ouvrage par « J’arrête ici. Car c’est l’heure de la sieste ».
Entre indignations et sieste, accélérer face à l’urgence mais ralentir le rythme, l’écologie ne laisse visiblement plus indifférent et on ne peut que s’en réjouir. Même les journalistes se regroupent pour signer une charte renforçant leurs pratiques vertueuses. Si tout le monde s’y met, il y a de quoi retrouver un peu d’espoir ou au moins de l’inspiration, que ce soit du côté des entreprises comme le publie Kantar dans son étude, des territoires comme le département de la Mayenne ou encore à l’international avec Yvon Chouinard le fondateur de Patagonia.
Je vous laisse, c’est l’heure de la sieste.