« Où en sera votre organisation dans 10 ans ? », Edouard Provenzani (Pixelis)

Il y a fort à parier que votre entreprise ne pourra prospérer en 2034, qu’à condition d’avoir considérablement renouvelé ses pratiques et les indicateurs associés. Et c’est tout ce que l’on vous souhaite !

À l’heure où de plus en plus d’entreprises prennent conscience des risques et dépendances à la biodiversité sur leur chaîne de valeur (merci la CSRD et aussi la COVID), intégrer le Vivant à la stratégie et aux feuilles de route s’avère être une décision non seulement vitale pour la faune et la flore de notre Planète, mais aussi pour les organisations elles-mêmes et donc bien évidement, pour nous autres, les humains. C’est le concept de Santé Commune, mieux connu sous sa version anglaise One Health. Alors on ne veut pas tirer une énième sonnette d’alarme (bonjour solastalgie !) mais pourtant… Si l’on ne doit retenir qu’un chiffre ici : 1 million d’espèces sur 8 millions est menacé d’extinction dû à l’activité humaine. (source IPBES)

Alors où va-t-on ?

Bienvenue dans notre monde VUCA (vulnerable, uncertain, complex, ambiguous), bienvenue dans l’ère de la résilience où se relier avec le Vivant devient essentiel pour évoluer et continuer d’exister. Nous employons le mot Vivant à dessein. Se relier au Vivant, c’est intégrer la biodiversité dans sa stratégie, mais c’est aussi s’inspirer de ses principes (diversité, décentralisation, circularité, coopération, etc.) pour les insuffler dans toutes les dimensions et les métiers de l’entreprise. Au-delà de nouvelles solutions à concevoir, au-delà des silos, c’est bien une métamorphose culturelle qu’il s’agit d’opérer.

Encore un concept à la mode ?

Cette vision est le fruit des nombreux échanges que nous avons eus lors d’ateliers organisés depuis 4 années consécutives dans le cadre du festival Agir pour le Vivant et à l’occasion d’autres expérimentations. Avec des entreprises de toutes tailles et tous secteurs, nous avons co-construit des outils, imaginé des méthodes, nous nous sommes forgés des convictions et avons ouvert les champs des possibles. Tous ces ingrédients, nous avons eu envie de les réunir dans l’initiative ouverte et apprenante « Entreprendre pour le Vivant » issue de la coalition entre l’Institut des Futurs souhaitables, Pixelis et Comuna, un mélange inédit entre prospective, design et expertise scientifique.

Alors par où commencer ?

Nous avons identifié quatre grands thèmes qui permettent d’aborder de manière pragmatique cette métamorphose : il s’agit d’interroger la place du Vivant dans les infrastructures, dans les modes de consommation et de production, dans les dimensions légales et financières et enfin, au niveau organisationnel et culturel de chaque entreprise. La métamorphose culturelle est un véritable parcours, en partant de la sensibilisation jusqu’à l’innovation et en passant par la mesure. Une démarche conçue pour, à terme, impliquer toutes les équipes de l’entreprise. 

Vous le constatez, l’affaire n’est pas simple mais avons-nous vraiment le choix ? Peut-on encore fermer les yeux sur notre impact ? Doit-on attendre que d’autres organisations se mobilisent avant de bouger ? Non. Non et nous vous invitons à prendre part à la démarche !

Cette initiative étant en amélioration continue et ouverte à toutes et tous, nous serions heureux d’en parler avec vous. Nous serons présents au salon Biomim’Expo les 11 et 12 juin, avec l’Institut des Futurs souhaitables. L’occasion de vous immerger dans un stand de 16m2, de vous questionner sur la relation de votre entreprise avec le Vivant et déterminer les premières clés de passage à l’action. Enfin, un atelier d’une heure sera animé le 12 juin à 14h30 par Nicolas Neau et Tarik Chekchak. On s’y retrouve ? L’occasion d’aborder ce sujet essentiel avec « le pessimisme de la raison mais aussi l’optimisme de la volonté » (Antonio Gramsci). 

D’ici là, nous vous laissons avec le « mycélium » qui incarne le parcours de métamorphose auquel nous vous convions.

Édouard Provenzani, président fondateur de Pixelis

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