Dans la lutte contre le réchauffement climatique, les opposants à un changement de société radicale ne se ressemblent pas. Et leurs arguments non plus. Il y a les nouveaux sceptiques (“Tu sais, c’est pas bien grave ce réchauffement climatique. Il y a toujours eu des fluctuations du climat, c’est juste un phénomène naturel !”) qui remettent en cause les consensus scientifiques sur le climat ; les immobilistes (“Arrêtez de me dire ce que je dois faire à la fin… C’est pas les petits gestes individuels qui vont nous sauver”) qui estiment qu’il est trop tard pour agir et que notre marge de manœuvre est si limitée qu’il ne sert à rien d’essayer ; les économico-anxieux (“Mais comment vous allez financer tout ça ?”) qui sont davantage préoccupés par la bonne santé des indicateurs économiques que par l’effondrement écologique ; les optimistes candides (“Mais ma chérie, en compensant nos émissions, nous serons neutres en carbone d’ici 2050 !”) qui se félicitent des efforts de décarbonation alors que les objectifs fixés ne sont pas atteints ; les techno-solutionnistes (“Je me suis acheté une voiture électrique. Il est beau mon bolide, non ? Et surtout 100 % écolo”) qui, plutôt que sur la sobriété, misent sur des avancées technologiques pour résoudre les problèmes environnementaux ; et enfin, les dissonants cognitifs (“J’ai pris l’avion vingt fois cette année mais c’était pour donner des conférences en lien avec le thème du climat”) qui connaissent l’urgence écologique, mais ne modifient pas ou trop peu leur mode de vie…
Le caractère protéiforme de ce scepticisme exigeait une réponse claire et précise dans un
style didactique. C’est chose faite avec ce livre qui finira par convaincre tous ceux qui
doutent encore de l’urgence d’agir.
Margot Jacq est spécialiste de la transition écologique des territoires.
Ce Petit manuel est son premier livre.
L’avis de la rédaction : L’ouvrage est agréable à lire et instructif, avec un style accessible à tous. Il casse les préjugés sur la transition écologique de la société avec des arguments sourcés. Il remet ainsi « l’église au centre du village » dans un monde où ce sujet est souvent mal compris et donc secondaire. Cet ouvrage est donc très utile et adapté à une demande de vulgarisation croissante sur ces sujets.