12/12/2022

Temps de lecture : 2 min

Pourquoi la Matmut rend la culture et le sport accessibles à tous

(contenu abonné) En accord avec sa raison d’être adoptée en 2021, le groupe Matmut défend des valeurs d’accessibilité et d’inclusion. Une approche qu’il défendait déjà dans des actions métiers depuis de nombreuses années, mais qu’il déploie désormais sur deux pôles : la culture et le sport.

(contenu abonné) En accord avec sa raison d’être adoptée en 2021, le groupe Matmut défend des valeurs d’accessibilité et d’inclusion. Une approche qu’il défendait déjà dans des actions métiers depuis de nombreuses années, mais qu’il déploie désormais sur deux pôles : la culture et le sport.

En plein cœur d’un territoire rural, à Saint-Pierre de Varengeville (76), c’est un château du XIXe siècle comme il en existe de nombreux en France. La Matmut en fait l’acquisition en 1969. Le groupe y place ses équipes de gestion puis téléphoniques avant un grand revirement en 2009 : l’édifice deviendra un centre d’art contemporain. Soit le premier jalon d’une large démarche de défense de la culture, sous le prisme de l’accessibilité. Le Centre d’art contemporain de la Matmut – Daniel Havis devient un lieu d’exposition, donc, libre d’accès et ouvert à tous, où prévaut l’aspect ‘médiation culturelle’. C’est ce qu’explique Stéphanie Boutin, directrice communication et RSE du groupe : « Nous faisons venir des écoles, des publics dits ‘empêchés’, comme par exemple des seniors ou des associations favorisant l’inclusion des femmes : cet un accompagnement spécifique leur donne l’opportunité de sortir du quotidien et leur permet de se sentir, eux aussi, éligibles aux bienfaits de la culture. »

En parallèle, la Matmut déploie une politique de mécénat pour accompagner des projets porteurs de sens et qui ont pour objectif de donner accès à la culture à des publics qui en sont éloignés : audioguides, parcours en braille, description audio d’un spectacle de danse, etc. Elle finance ces dispositifs présents dans une quinzaine de lieux culturels à travers la France. « La structure fait-elle de l’inclusion une problématique à long terme ? Cela nous permet-il de mailler tout le territoire, sans privilégier une zone en particulier ? Le projet rentre-t-il dans le cadre de notre politique culturelle ? Ce sont les éléments qui nous permettent de retenir un projet », précise Stéphanie Boutin.

Le rôle accru des entreprises

Autre projet, dans le domaine du sport cette fois. Le groupe Matmut a lancé le programme Sport Très Collectif, qui repose sur trois piliers : favoriser plus d’équité dans le sport à haut niveau, agir par le sport et rendre accessible au plus grand nombre les bienfaits de l’activité physique. Cela passe par le sponsoring de l’athlète champion paralympique de triathlon Alexis Hanquinquant, la création d’une équipe 100 % féminine de pilotes de course automobile et la promotion de la pratique sportive pour tous, avec les événements 5Km #NésPourBouger. « Aujourd’hui, si on veut faire évoluer les choses en matière d’inclusion et d’accessibilité, il y a les pouvoirs publics, le domaine associatif et les entreprises. Ces dernières ont de la visibilité (ne serait-ce qu’auprès de leurs clients et de leurs collaborateurs). Chacune de leurs actions peut avoir une caisse de résonance puissante », commente Stéphanie Boutin.

La directrice rappelle également que lors de la création de la raison d’être du groupe, une enquête avait été menée auprès de ses quatre millions de sociétaires. Plus de 60 % des répondants ont estimé que c’est aux entreprises de prendre le relais des organismes d’Etat pour porter une démarche de société plus inclusive, plus accessible, socialement et écologiquement plus responsable. « Ils attendent de l’entreprise qu’elle s’investisse et propose des solutions concrètes », insiste Stéphanie Boutin. La Matmut aborde d’ailleurs 2023 avec de nouveaux investissements, en matière de décarbonation et de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, en tant que signataire de la charte Net-Zero Insurance Alliance (NZIA) des Nations Unies. Quant à l’accessibilité, elle se verra aussi également en toutes lettres et en couleurs, dans le nouveau logo adopté par l’entreprise rouennaise. Cette dernière privilégie désormais une typo fois plus sobre pour les serveurs informatiques, mais riche en contrastes pour une meilleure lisibilité.

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