18/02/2025

Temps de lecture : 5 min

TOP 5 des métiers à Impact qui recrutent en 2025

Pour la 7ème année consécutive, Birdeo, cabinet de recrutement et conseil RH spécialisé dans le développement durable et l’impact a établi son TOP 5 des postes les plus recherchés pour 2025, sur la base de plus de 200 entreprises clientes. Le marché des emplois à Impact confirme sa dynamique avec deux grandes tendances : l’essor d’expertises techniques pointues et l’émergence de profils à double compétence.

Pour la 7ème année consécutive, Birdeo, cabinet de recrutement et conseil RH spécialisé dans le Développement Durable et l’Impact a établi son TOP 5 des postes les plus recherchés pour 2025, sur la base de plus de 200 entreprises clientes. Le marché des emplois à Impact confirme sa dynamique avec deux grandes tendances : l’essor d’expertises techniques pointues et l’émergence de profils à double compétence.

La réglementation européenne (CSRD, CS3D) continue de jouer un rôle moteur dans les besoins en recrutement et la mobilité interne devient un levier clé pour les organisations, la rétention des talents, offrant des opportunités d’évolution professionnelle et poussant les métiers à intégrer la dimension RSE dans leurs pratiques.

L’enjeu majeur pour 2025 : dépasser la mise en conformité pour atteindre une performance durable stratégique, au cœur des organisations.

1  – LE/LA CHEF DE PROJET ECONOMIE CIRCULAIRE (ACV-éco-conception)

Les réglementations, le lancement de nouvelles REP (responsabilité élargie du producteur), engagent les entreprises à repenser leurs offres produits : des matériaux à l’éco-conception des produits et du packaging, la fin de vie du produit, le réemploi …toute la chaine de valeur est concernée.

Le chef de projet écoconception et recyclabilité conçoit des produits et services en minimisant les effets négatifs sur l’environnement et en utilisant autant que possible des matières recyclées ou alternatives. Il identifie des nouveaux matériaux, des nouvelles façons de produire. Il cherche à évaluer l’impact environnemental et travaille sur les notions d’usage. Il développe et promeut l’innovation produit et la sensibilisation à l’éco-conception en interne comme en externe.

Profil :

  • Diplôme BAC+5 écoles d’ingénieur ou design avec une spécialisation en environnement ou développement durable.
    • Savoir-faire : excellente maîtrise des sujets liés à l’environnement et au développement durable, expérience en gestion de projets collaboratifs et une connaissance des processus réglementaires
    • Savoir-être : Esprit d’innovation & curiosité

Rémunération : de 50 à 55 K euros par an en moyenne selon l’expérience.

2  – RESPONSABLE RSE EN TEMPS PARTAGÉ

Au-delà des entreprises du SBF120, le tissu économique de la France est composé à plus de 90% d’ETI et de PME.

Elles ne peuvent pas toujours créer des postes spécifiquement dédiés à la durabilité mais souhaitent y apporter toutes la technicité et compétences qui y sont rattachées.

Dans ce contexte, un·e Responsable RSE en temps partagé est une solution qui apporte une excellente connaissance et une expérience de la part d’un.e professionnel.le pour diagnostiquer l’existant, définir des pistes d’actions, travailler les risques et les impacts négatifs pour maximiser les impacts positifs et la pérennité de l’entreprise.

La collaboration peut s’envisager soit en CDI soit sous forme de contrat de prestation.

Profil :

  • Diplôme : Bac + 5 et spécialisation RSE
    • Savoir-faire : première expérience dans la RSE, avoir un réseau de contacts dans le Développement Durable.
    • Savoir-être : posséder un certain leadership d’influence, excellente organisation Rémunération : selon le type de contrat, taux jour ou CDI

3  – MANAGER SUSTAINABILITY RISK

La règlementation sur la CSRD et la CS3D met en avant la nécessité de prendre en compte la notion de risques pour l’entreprise : business éthique, droit de l’homme, compliance, devoir d’adaptation et mise en conformité de ses opérations avec le droit national et européen.

Le rôle de Responsable des risques en durabilité exige une compréhension approfondie des enjeux environnementaux et sociaux, ainsi que la capacité d’intégrer les principes de durabilité dans le cadre de gestion des risques d’une organisation.

Le Responsable des risques en durabilité joue un rôle central dans l’identification, l’évaluation et l’atténuation des risques liés aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Profil :

  • Diplôme : BAC+5 spécialisation juridique avec une formation RSE ou forte appétence pour le Développement Durable
    • Savoir-faire : connaissance des métiers de l’entreprise, expérience dans le conseil en gestion globale des risques, risques industriels, les rapports de durabilité, la notation ESG.
    • Savoir-être : leadership d’influence, aisance relationnelle, curiosité, capacité à vulgariser des concepts complexes, conduite du changement

Rémunération : de 70 à 100 K par an en moyenne selon l’expérience et la taille de l’entreprise.

4 – LE/LA RESPONSABLE DU VIVANT (Eau & Forêt)

Dans le cadre de la mise en œuvre de la CSRD mais aussi de la réglementation directement liée à la déforestation, l’analyse de

double-matérialité révèle des axes à prendre en compte.

Pour les entreprises, la biodiversité représente bien plus qu’un simple concept environnemental ; elle est une composante stratégique clé pour la durabilité et la résilience économique.

Au regard de la réglementation sur la lutte contre la déforestation importée et la préservation des ressources en eau, le responsable du vivant a pour mission :

  • Définition d’une stratégie biodiversité (mesure des impacts, politiques, objectifs)
  • Participer à l’intégration des enjeux nature dans les démarches de création d’offres avec l’écoconception de produits et de

boucles circulaires.

  • Participation et leadership dans les initiatives sectorielles ou avec des acteurs institutionnels

L’eau, par exemple, fait l’objet de stratégie spécifique : de sa gestion, en passant par l’élaboration et le suivi de projets hydrauliques, la conformité réglementaire, la sensibilisation et enfin le suivi et l’évaluation.

La mission eau joue un rôle essentiel dans la préservation des ressources en eau et la promotion d’une gestion durable au sein de son organisation.

Le Règlement sur la déforestation de l’Union européenne (RDUE) renforce l’obligation de diligence des entreprises quant au sourcing, la traçabilité, la conformité voire la recherche de sources d’approvisionnement alternatives.

Sous ce titre et dans les missions peut aussi être inclue la gestion des ressources naturelles en prévenant la perte de la biodiversité.

Les missions incluent la définition des objectifs, des KPI, la recherche de partenaires potentiels ainsi que les actions à mettre en place sur le terrain. Enfin, le chargé de mission contribue pleinement à l’intégration des enjeux nature dans les démarches de création d’offres avec l’écoconception de produits et de boucles circulaires.

Profil :

  • Diplôme : BAC+5 écoles d’ingénieur avec une spécialisation environnement et biodiversité, une expertise technique en hydrologie
    • Savoir-faire : maitrise de la gestion de projets complexes, une connaissance approfondie des réglementations en vigueur

et des outils de mesure d’impact.

  • Savoir-être : excellentes compétences en animation, pédagogie et esprit d’initiative.

Rémunération : de 50 à 65 K euros par an en moyenne selon l’expérience et la localisation.

5  – DIRECTION SUPPLY ET ACHATS DURABLES

La durabilité s’opère au niveau des activités logistiques de l’entreprise et impacte les fonctions achats et logistiques.

Il s’agit de repenser le sourcing, la gestion des stocks, la manutention et le transport. Le métier se transforme et fait appel à des

compétences liées à l’économie circulaire, l’énergie, la décarbonation, les audits fournisseurs etc.

Son rôle est d’assurer la montée en compétences de ses parties prenantes internes et externes, de mettre en œuvre les KPI et outils de mesure sur l‘ensemble de la chaine d’approvisionnement et de distribution et de créer un environnement favorable à l’innovation, par exemple du packaging.

Profil :

  • Diplôme BAC+5 écoles d’ingénieur
    • Savoir-faire : expertise métier doublée d’une connaissance et compréhension des enjeux de durabilité appliquée au secteur et métier ; capacité organisationnelle ; innovation, dialogue parties prenantes
    • Savoir-être : leadership d’influence, excellent relationnel, rigueur et curiosité.

Rémunération : +100 K€ par an en moyenne selon l’expérience et la taille de l’entreprise.

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