La ville rose a donné son feu vert pour ce tiers lieu dont le but est de rassembler toutes les générations autour de sujets environnementaux et sociaux. Le collectif à l’origine du projet souhaite démocratiser ces causes et briser les préjugés.
Les 1 et 2 octobre, Toulouse a inauguré un nouveau tiers-lieu dédié à la transition écologique et solidaire, imaginé par l’association Les Halles de la Transition, qui compte une quinzaine de bénévoles. Objectif : sensibiliser, informer et partager au sein de la communauté. Une vingtaine d’événements par mois seront proposés pour tous les âges : conférences, ateliers de sensibilisation, événements sportifs (running avec collecte de déchets, yoga…), ou encore expositions et projections.
Le lieu dispose d’un espace restauration et un autre dédié au co-working, à destination des start-ups, entrepreneurs.euses ou encore télétravailleurs.euses engagé.e.s autour de problématiques environnementales et/ou sociales. La librairie Liblab commercialise des livres dédiés à la transition écologique et sociale. Un jardin partagé expérimental de 200 m2 organise des ateliers, une guinguette et jouït d’un potager dont les récoltes seront cuisinées par le traiteur du lieu.
Un concept venu d’Australie
« En Australie, où le concept est plus étendu, on trouve des espaces partagés dédiés à l’écologie et au faire ensemble. En créant le collectif des Halles de la transition, nous avons voulu développer ce concept en France, et permettre à chaque citoyen de s’engager pour la transition écologique et solidaire, peu importe son degré d’expertise », explique Chloé Cohen, co-fondatrice avec Mélanie Moresve des Halles de la transition, qui aimerait déployer le concept dans d’autres villes.
Ce projet a pu se concrétiser grâce au soutien de Toulouse Métropole, qui a retenu le concept dans le cadre de son dispositif d’accompagnement ADRESS dédié à la création d’activités dans le champ de l’Economie Sociale et Solidaire. Il bénéficie également du soutien d’entreprises partenaires comme GRDF, Accenture ou encore la Mairie de l’Union. Côté financier, outre une dette bancaire, l’association a levé près de 24 000 € sur la plateforme Kiss Kiss Bank Bank. Dans le cadre de cette campagne, le projet a été élu coup de cœur de la Banque Postale, grâce au vote du public. Ces financements ont notamment permis de recruter en cette rentrée un manager pour le café bar et deux alternantes.
